ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC
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L<br />
es participants à l’atelier « Ecotourisme,<br />
Ecovillage : mythe ou réalité ? » tenu à<br />
LAMTO, Côte d’Ivoire, du 8 au 10 avril 2002,<br />
Considérant la résolution de l’Assemblée Générale<br />
des Nations Unies portant déclaration de<br />
l’année 2002 comme Année Internationale de<br />
l’Ecotourisme,<br />
Considérant les recommandations du séminaire<br />
de Maputo (Mozambique, mars 2001) sur la<br />
planification, le développement et la gestion de<br />
l’écotourisme en Afrique,<br />
Considérant l’existence dans la région d’un<br />
réseau d’aires portant sur des écosystèmes terrestres,<br />
côtiers et marins, reconnues au niveau<br />
international dans le cadre du Programme sur<br />
l’Homme et la Biosphère de l’UNESCO et de la<br />
Stratégie de Séville (réserves de biosphère), de<br />
la Convention portant sur la protection du patrimoine<br />
culturel et naturel (Sites du patrimoine<br />
mondial) et de la convention Ramsar,<br />
Considérant la richesse des traditions culturelles<br />
(sites sacrés, fêtes communautaires), ainsi que<br />
l’organisation périodique d’évènements<br />
d’envergure régionale ayant acquis une notoriété<br />
comme véritables destination touristique<br />
(festivals, dont le FESPACO, marchés et salons<br />
dont le MASA et le SIAO),<br />
Se félicitant des lignes directrices sur le développement<br />
durable du tourisme dans les aires<br />
vulnérables élaborées par la Convention sur la<br />
Diversité Biologique, et conscients de la nécessité<br />
de tester la mise en application de ces lignes<br />
directrices à l’échelle régionale,<br />
Se félicitant également des initiatives mondiales<br />
de développement de l’écotourisme, ciblées sur<br />
les espèces phares et la conservation de leurs<br />
habitats, notamment dans le cadre du projet<br />
GRASP (Great Ape Survival Project) lancé par<br />
le Programme des Nations Unies sur<br />
l’Environnement en collaboration avec<br />
l’UNESCO/MAB et du projet ECOFAC de<br />
l’Union Européenne (Conservation et Utilisation<br />
rationnelle des Ecosystèmes forestiers<br />
d’Afrique Centrale),<br />
<strong>DE</strong>CLARATION <strong>DE</strong> LAMTO<br />
Considérant le plan d’action spécifique pour le<br />
développement du tourisme dans les pays<br />
d’Afrique au Sud du Sahara adopté par<br />
l’Assemblée générale de l’Organisation Mondiale<br />
du Tourisme, en septembre 2001 à Osaka,<br />
dont l’un des sept points concerne<br />
l’écotourisme et les parcs naturels,<br />
Considérant les initiatives visant à prendre en<br />
compte l’écotourisme comme un outil<br />
d’aménagement du territoire et d’intégration<br />
régionale en Afrique, développées notamment<br />
dans le cadre de la CE<strong>DE</strong>AO (Communauté<br />
économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), de<br />
l’UEMOA (Union économique et monétaire<br />
ouest-africaine), du Conseil de l’Entente, de la<br />
CEMAC (Communauté économique et monétaire<br />
d’Afrique Centrale) et de la SADC (South<br />
african development community),<br />
Les participants déclarent que :<br />
Le développement de l’écotourisme peut contribuer<br />
à la conservation de la biodiversité et à<br />
l’amélioration des conditions de vie des populations<br />
locales,<br />
Cependant, de fortes menaces pèsent sur la<br />
biodiversité dans la sous-région. Cela résulte<br />
notamment du manque de valorisation de ce<br />
patrimoine et de l’insuffisance du partage des<br />
revenus tirés de cette biodiversité avec les populations<br />
locales.<br />
Les participants à l’atelier, en vue de contribuer<br />
au renforcement de la participation au tourisme<br />
mondial de l’Afrique subsaharienne, recommandent<br />
:<br />
� aux gouvernements et aux institutions inter-<br />
États de prendre en compte l’écotourisme dans<br />
les politiques de développement et de coopération<br />
régionale, focalisées notamment sur la mise<br />
en valeur des espèces phares comme les grands<br />
singes (par exemple, participation au projet<br />
GRASP) ;<br />
� de progresser dans la connaissance qualitative<br />
et quantitative des potentialités écotouristi-<br />
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