ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

d’accueil et de fraternité. Je salue les représentants
des autres ministères qui confèrent, par
leur présence, un cachet tout particulier à cet
atelier.
Nous avons suivi avec intérêt, les interventions
du Dr. MANKOTO, de Mr. DUBOIS, de Mr.
PEDERSEN, du Cdt. SOMBO, du Dr. TA-
GRO, de Mme la Directrice Etti Dia ATSIN et
de l’éminent professeur AKE ASSI Laurent au
cours des communications préliminaires, et
nous avons beaucoup appris.
Nous avons suivi avec attention en plénière, les
communications importantes et souvent denses,
les expérimentations propres à chaque
pays.
Il va de soi que les pratiques ayant cours chez
les uns constituent une base d’enrichissement
sans pareil pour les autres.
Mes salutations s’adressent également, aux
représentants des organismes internationaux,
aux élus locaux, aux autorités coutumières et
aux populations riveraines de nos aires protégées.
La sauvegarde de ce patrimoine commun,
ne peut se faire qu’avec eux. Et c’est pour eux,
que nous sommes rassemblés ici, pour leur
apporter la bonne nouvelle et leur dévoiler
qu’ils sont en définitifs, les premiers bénéficiaires
de la protection de notre environnement
à travers l’écotourisme.
Cette industrie touristique-là constitue une
ressource inépuisable. Elle n’a pas besoin du
transfert d’une technologie sophistiquée, elle
n’est pas soumise aux aléas des spéculations
boursières. Elle a besoin, par contre, qu’on
ouvre les yeux d’une population qui, si elle n’y
prend garde, risque de tuer sa poule aux œufs
d’or.
C’est pour nous un réel plaisir, teinté de légitime
fierté, de voir la Station d’Ecologie de
Lamto accueillir après l’école thématique sur
« l’apport de l’écologie du sol au développement
durable », l’atelier sous régional portant
sur « Ecotourisme, Ecovillage en Afrique de
l’Ouest : mythe ou réalité ? »
La recherche est un métier difficile et ingrat,
mais combien passionnant. Face à l’attrait des
heures complémentaires et des « gombos », face
à la pénurie en enseignants et chercheurs, le
responsable de la Recherche que je suis, devait
éprouver de graves inquiétudes pour la survie de
nos stations de recherches après le départ des
coopérants. Il fallait trouver des Ivoiriens, chercheurs
de vocation, convaincus, motivés et animés
d’une foi inébranlable.
Ces chercheurs, jeunes ou moins jeunes, nous les
avons trouvés, nos inquiétudes se sont dissipées
et nous en sommes heureux.
Par ailleurs, nous voudrions nous réjouir de
l’heureuse initiative prise, une fois de plus, par
le Centre de Recherche en Ecologie et
l’Université d’Abobo-Adjamé et féliciter les
organisateurs, notamment, le Docteur Martine
TAHOUX, Directrice du Centre de Recherche
en Ecologie (CRE), le Docteur YACE, les Docteurs
KONATE et TONDO, respectivement,
Directeur de la station d’Ecologie de LAMTO et
Directeur de la station d’Ecologie de Taï , ainsi
que tous leurs collaborateurs pour la parfaite
organisation de cet atelier.
En faisant la promotion d’une recherche qui tend
la main à la population, tout en servant de soubassement
à la formation, vous ne faites que
répondre à notre attente, mais, en l’élargissant à
la sous-région, vous comblez nos vœux, car vous
empruntez assurément la meilleure voie, celle de
l’intégration salutaire, intégration sans laquelle il
serait vain d’espérer un quelconque développement
durable de nos pays.
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche Scientifique est quant à lui, disposé
à favoriser, encourager et soutenir de telles initiatives.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
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