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ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

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Les ressources hydriques sont composées de<br />

cours d’eau (Mékrou…), de mares et de cascades<br />

(chutes du Koudou).<br />

On distingue sept grands types d’habitats :<br />

� les zones humides (mares, fleuves, rivières,<br />

cascades) avec des prairies aquatiques ;<br />

� les forêts galeries ;<br />

� les formations boisées (forêts claires sèches)<br />

;<br />

� les formations arborées et arbustives ;<br />

� les formations herbacées graminéennes ;<br />

� les formations anthropisées (jachères, friches,<br />

anciens vestiges, baobabs) ;<br />

� les bowé.<br />

Les trois fonctions de la réserve de<br />

biosphère<br />

Fonction de conservation<br />

La fonction de conservation possède un caractère<br />

transfrontalier (Bénin, Burkina Faso, Niger).<br />

La zone peut-être utilisée pour la conservation<br />

in situ des ressources génétiques (faune et<br />

flore) d’espèces rares, endémiques ou menacées.<br />

Elle peut également être utilisée pour la<br />

réhabilitation et la réintroduction d’espèces<br />

végétales à usages multiples, menacées ou disparues.<br />

Elle joue un rôle important pour la<br />

conservation des paysages et de la biodiversité<br />

des zones humides (sites RAMSAR) et pour la<br />

conservation des galeries forestières.<br />

Fonction de développement<br />

Activités de développement actuelles<br />

La zone centrale fait l'objet d'une activité soutenue<br />

de promotion, grâce au projet régional<br />

ECOPAS qui développe à court terme des activités<br />

de tourisme de vision.La zone tampon fait<br />

l'objet de chasses sportives, organisées dans la<br />

pratique par les concessionnaires privés en association<br />

avec les communautés villageoises.La<br />

zone de transition englobe les terroirs villageois<br />

où sont conduites des activités agro-sylvopastorales<br />

(zones villageoises d'intérêt cynégétiques<br />

directement gérées par les populations,<br />

gestion des terroirs, etc.).<br />

Les potentialités de développement<br />

Le développement du tourisme passe par :<br />

� des structures d’accueil (villages touristiques,<br />

petite restauration), ;<br />

� des produits valorisant le patrimoine touristique<br />

(éléphants, lions au niveau des<br />

points d’eau, …) ;<br />

� des produits valorisant le patrimoine<br />

culturel (danses, musique, vie traditionnelle,<br />

masques).<br />

Le développement d’autres activités passe par :<br />

� la diversification de l’élevage, en créant<br />

des élevages de faune sauvage , pour la<br />

chasse, la production alimentaire ou la production<br />

artisanale ;<br />

� la diversification de l’agriculture, avec<br />

une arboriculture fruitière et un système de<br />

maraîchage ;<br />

� l'exploitation des produits forestiers autres<br />

que le bois (noix de karité, noix de néré,<br />

fruits de tamarinier ou de baobab, paille de<br />

graminées diverses, palmes de rônier, etc. ;<br />

� la mise en valeur de l’artisanat (vannerie,<br />

sparterie, maroquinerie, etc.) ;<br />

� l’amélioration de la pêche (pisciculture),<br />

� la chasse (sportive et villageoise), qui<br />

contribue déjà de façon significative au développement<br />

socio-économique de la région<br />

par ses retombées financières.<br />

Le cas particulier du tourisme<br />

Le Parc national W, malgré son importance, n’a<br />

pas connu d’intervention particulière depuis sa<br />

création. Cette situation a négativement joué<br />

sur le développement du tourisme, dans la mesure<br />

où le parc ne dispose d’aucune infrastructure<br />

d’accueil. Ainsi, les seuls touristes de la<br />

réserve de la biosphère sont ceux qui fréquentent<br />

les deux concessions de chasse de Kondio<br />

et de Tapoa-Djerma. Leur nombre oscille entre<br />

150 et 200 par saison. Le type de tourisme existant<br />

est essentiellement le tourisme de vision<br />

associé à la chasse et accessoirement à la pêche<br />

au niveau des chutes du Kondou. Les services<br />

touristiques existants se trouvent dans la zone<br />

tampon, et précisément au niveau des deux<br />

concessions de chasse. Il s’agit de deux campements<br />

de chasse. Celui de Kondio a une capacité<br />

de 40 lits et dispose d’une piscine. Le<br />

campement de Tapoa-Djerma, plus modeste, ne<br />

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