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ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

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Le sous-secteur du tourisme peut être caractérisé<br />

par son poids relatif croissant dans<br />

l’économie Burkinabé au cours de la décennie<br />

écoulée. Le niveau des recettes totales dégagées<br />

est passé de 8 milliards de francs CFA en 1992<br />

à 18 milliards en 1997. Le nombre annuel<br />

d’arrivées de touristes dans les hôtels a progressé<br />

de 61 000 en 1986 à 193 000 en 1997. Le<br />

volume d’emplois crée est estimé à environ 15<br />

000, soit 3% des emplois du pays.<br />

Concernant le développement du tourisme dans<br />

les villes du Burkina, notamment pour le cas de<br />

Ouagadougou, les manifestations à caractère<br />

international tel que le Salon international de<br />

l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et le Festival<br />

panafricain de cinéma de Ouagadougou<br />

(FESPACO) sont des opportunités d’arrivées<br />

massives de touristes dans le pays.<br />

Cependant, ces flux importants de touristes,<br />

même s’ils permettent des entrées de devises<br />

pour le pays, sont également sources de pressions<br />

multiformes sur l’environnement, compte<br />

tenu du fait qu’ils restent concentrés sur une<br />

courte période de l’année. Ainsi, durant cette<br />

période on peut observer entre autres la pollution<br />

par les déchets solides provenant de l’usage<br />

d’emballages et autres contenants d’aliments et<br />

de boisson.<br />

Le développement du tourisme connaît aussi des<br />

contraintes particulières dues à la faible capacité<br />

institutionnelle du sous-secteur, à la connaissance<br />

limitée de l’offre et de la demande réelles,<br />

à la faible capacité et qualification du secteur<br />

privé et à l’enclavement de nombreux sites touristiques.<br />

Le tourisme de vision dans les aires fauniques<br />

est une autre source de création de revenus.<br />

Ainsi, à titre d’exemple, on a enregistré 2 547<br />

touristes dans les aires de faune en 1997/1998<br />

dont 17,39% de nationaux, 31,68% d’expatriés<br />

résidents et 50,92% d’expatriés non résidents.<br />

Ces chiffres semblent indiquer que les nationaux<br />

s’intéressent moins à ce type de loisirs.<br />

Description de la Réserve de biosphère<br />

du W<br />

Zonage<br />

La zone centrale (235 000 ha)<br />

Elle est représentée par le Parc W . De par son<br />

statut, celui-ci bénéficie d’une protection intégrale<br />

sans aucun habitat humain permanent.<br />

La zone tampon (111 000 ha)<br />

La zone tampon comprend les territoires de<br />

chasse sportive de la Kourtiagou ou de Kondio<br />

(51 000 ha), de Tapoa Djerma (30 000 ha) et de<br />

Koakrana (30 000 ha).<br />

La zone de transition<br />

La zone de transition est constituée des territoires<br />

des départements de Logobou, Tambaaga,<br />

Tansarga, Namounou et Diapaga, ainsi que des<br />

zones villageoises d’intérêt cynégétique situées<br />

à la périphérie des concessions de chasse sportive.<br />

Caractéristiques<br />

Le relief de la Réserve de biosphère du W détermine<br />

des paysages diversifiés, attraits touristiques<br />

de cette région. On rencontre par endroits<br />

des peuplements spécifiques de plantes<br />

locales (baobab, karité) qui constituent des sites<br />

de grande beauté, en raison de la stature gigantesque<br />

de ces arbres.<br />

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