ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

� L’exploitation touristique demeure empirique, soumise aux aléas politiques et aux décisions
des grands groupes étrangers. Il en résulte une activité en dents de scie.
� Infrastructures insuffisantes (voies d’accès - réceptifs).
� Personnel et équipement insuffisants.
� Manque de qualifications et d’expertise.
Insitutionnelles
� Manque de coordination entre les autorités gouvernementales (Ministères du Tourisme,
de l’Urbanisme) et entre institutions gouvernementales et autorités locale (prévalence des
droits coutumiers).
Financières
� Insuffisance de financement. Mobilisation difficile.
� Faible rentabilité de l’écotourisme, du moins dans la phase de lancement des projets.
Juridiques
� Les textes réglementaires sont parfois inadaptés au développement de l’écotourisme.
� Les zones côtières ne bénéficient souvent pas de statut (réglementation) particulier de
conservation.
� Conflits entre droit local et droit coutumier pour le droit foncier (littoral).
� Coordination insuffisante avec les conventions internationales (Convention sur la Diversité
Biologique).
Enjeux régionaux
� Politiques d’intégration régionale en cours (visas touristiques communs du Conseil de
l’entente).
� Besoin d’harmonisation des actions au niveau des sites transfrontaliers.
� Besoin d’échanges d’expériences en matière d’écotourisme.
� Possibilité d’élaborer des produits sous-régionaux. Zones relativement bien desservies et
distances acceptables dans le cadre de circuits. Exemple du projet de « route de l’esclave »,
piloté par l’UNESCO et l’OMT, impliquant le Ghana, le Bénin, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le
Cap Vert, le Sénégal, l’Angola, le Congo et la RDC.
� Présence d’éléments structurants la sous-région, comme les fleuves (Sénégal, Niger).
� Activités culturelles et religieuses transfrontalières (Festival des eaux, Fête des ignames).
� Présence d’un cadre politique pour la réalisation de projets régionaux : UEMOA (Union
économique et monétaires ouest-africaine).
� Existence de réseaux d’espaces protégés (réserves de la biosphère, sites du Patrimoine
mondial, parcs nationaux, etc.).
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