ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

Synthèse des groupes de travail
Etat des lieux : atouts, contraintes et enjeux régionaux
Atouts et opportunités pour l’Afrique de l’Ouest
� Grande diversité biologique (flore, faune, écosystèmes).
� Diversité de paysages à attraction touristique (zones côtières pour le tourisme balnéaire,
domaine rural, domaine urbain, fleuves (Sénégal et Niger), savanes et forêts, régions désertiques.
� Enormes potentialités floristiques.
� Richesse des savoirs écologiques traditionnels (sites sacrés).
� Potentialités pour la médecine traditionnelle (plantes, animaux, pratiques, etc.).
� Pluralité culturelle. Sites naturels à grande valeur culturelle (faune, flore, lieux sacrés) :
singes de Soko, rivière sacrée de Silakoro, etc. Phénomènes et activités traditionnels exploitables
( Dozo, cérémonies d’initiation, etc.).
� Activités et les phénomènes traditionnels : cérémonies que l’on retrouve au Mali, au Burkina
Faso, en Côte d’Ivoire ou en Guinée, activités culturelles et religieuses transfrontalières
(Festival des Eaux auquel prennent part les peuples côtiers et lagunaires), Fête des ignames
(Ghana et Côte d’Ivoire).
� Valorisations du patrimoine historique (royaume Ashanti, Sawi, Kong, etc.). Présence de
villes historiques pouvant être utilisées comme circuit. Succès de certaines villes historiques
comme Brigeville et des palais royaux d’Abomey, de Bassam ou encore de Sassandra en
zone côtière.
� Potentiel pour un tourisme culturel et d’affaires autour d’évènements contemporains :
FESPACO (cinéma), MASA (Arts et spectacles), SIAO (artisanat), DAKART, etc. Opportunité
pour la promotion du tourisme vert au cours de ces salons.
� Complémentarité entre tourisme littoral et écotourisme à développer.
Contraintes
Sur la conservation des aires protégées
� Les aires protégées sont soumises à de fortes pressions (démographique, pollutions,
urbanisation poussée). Les populations locales ne sont pas impliquées dans leur gestion.
Sur le développement du tourisme et de l’écotourisme
� La zone représente moins de 1% des flux touristiques mondiaux. Elle est peu identifiée
sur le marché mondial.
� Faible promotion nationale et internationale, faible présence dans les salons
internationaux.
� Potentialités peu connues, et donc mal valorisées. En particulier, des richesses
culturelles certaines restent peu acessibles aux touristes en raison de leur manque de
visibilité (information des touristes et valorisation de ces ressources culturelles insuffisantes).
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