ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

RECOMMANDATIONS
Cogestion (participation politique) : par rapport
au tourisme de vision et surtout au développement
du tourisme culturel, un effort devra
être fait afin que les groupes touristiques villageois
soient organisés et impliqués. Les représentant
de ces groupes devront développer de
bonnes connaissances en ce domaine et faire
des propositions concrètes pour le développement
du tourisme. La création d’autres groupes
(par exemple des pêcheurs pour offrir des
promenades en pirogue) devra être stimulée.
On pourrait envisager la mise en place d’un
comité consultatif en matière de tourisme, avec
des membres locaux représentant ces différents
groupes comme organe de coordination.
Répartition des redevances : il est indispensable
de prévoir une répartition des recettes du
tourisme et de la soutenir. Ces recettes représenteront
probablement le profit le plus important
que les villageois pourront tirer du tourisme.
En outre, la population locale pourra
profiter de ce type de bénéfice par des projet
sociaux, tandis que d’autres types de bénéfices
favoriseront les individus les plus actifs.
Engagement des guides locaux : Avec la
croissance attendue du tourisme et le développement
des produits interprétatifs, il y aura une
plus grande demande de guides. Des guides
engagés devraient être formés et passer un
examen pour recevoir une licence et servir
prioritairement dans des centres d’accueil avec
matériel d’information et de promotion. Par
contre, il n’est pas recommandable de rendre
obligatoires les services des guides (sauf pour
les safaris nocturnes et pédestres, ou les tours
dans les villages).
Création d’emplois directs : ce type de bénéfice
touristique devra permettre aux villageois
utilisés par l’administration du parc (gardes,
manœuvres pour l’entretien des infrastructures,
la billetterie…), par les guides de chasse et par
les hôtels de la région d’avoir
des revenus substantiels et d’améliorer les
revenus au niveau des ménages.
Vente de produits agricoles et artisanaux :
le potentiel de vente des produits locaux aux
touristes, aux hôtels, et éventuellement aux
tours-opérateurs devra être suffisamment exploité.
Par exemple, des chapeaux de paille, de
petits vases en terre, des flûtes en tige de sorgho,
de petites corbeilles en herbe… pourraient
être vendus dans des centres d’accueil. Le développement
du marketing des produits alimentaires
locaux de qualité est également à
envisager.
Projets autonomes : contrairement à des formes
de participation mentionnées plus haut,
des projets autonomes offriraient tous les services
touristiques (hébergement, restauration,
tours guidés, représentations musicales et danses..)
et seraient exécutés entièrement par les
villageois eux-mêmes.
Coopération avec le secteur privé : des investisseurs
privés ayant des expériences en
écotourisme et étant intéressés à coopérer avec
des groupements villageois pourraient mettre
en œuvre des projets autonomes évoqués plus
haut.
Impact minimum et retombées maximales :
la fréquentation des touristes doit causer le
minimum d’impact sur l’environnement naturel
et les populations locales, qui doivent
conserver leurs coutumes. Le touriste doit
adopter une attitude responsable et s’adapter à
la vie locale.
Découverte et éducation à l’environnement
Adhésion et participation de tous les acteurs
: une charte morale dans laquelle tous les
acteurs du tourisme s’engagent à participer et à
contribuer à la conservation et au développement
local durable de cette activité pourrait
être adoptée.
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