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ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

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L’écotourisme au Parc national de la Marahoué<br />

Le Parc national de la Marahoué possède un<br />

potentiel touristique considérable :<br />

� il a l’avantage d’être facilement accessible<br />

par la route et d’être situé à quelques kilomètres<br />

de la ville de Yamoussoukro, principale<br />

destination touristique au niveau national ;<br />

� c’est un beau parc, avec des habitats et des<br />

animaux spectaculaires que l’on peut observer<br />

;<br />

� il pourrait faire partie intégrante d’un circuit<br />

«écotouristique» plus grand, qui inclurait<br />

la forêt humide pluvieuse de Taï et la savane<br />

de la Comoé.<br />

Infrastructures touristiques du Parc national<br />

de la Marahoué<br />

Les infrastructures sont constituées d’un ensemble<br />

de 150 km de pistes tracées pour<br />

l’observation des animaux, de quatre points de<br />

vue, de quatre postes d’observation ou<br />

« miradors » et de deux aires de pique-nique<br />

avec des espaces couverts pour la restauration,<br />

les barbecues et les toilettes.<br />

Partant d’un site de pique-nique, une piste a été<br />

tracée le long du fleuve pour conduire les touristes<br />

vers un espace couvert d’observation,<br />

d’où ils peuvent souvent voir des hippopotames.<br />

Le long des pistes, des panneaux<br />

d’indication orientent les visiteurs vers les sites<br />

aménagés.<br />

Un des plus importants investissements touristiques<br />

du parc est la construction d’un hôtel<br />

doté de six chambres et d’une réception à<br />

l’entrée du parc.<br />

Un sentier botanique tracé près de l’hôtel permet<br />

aux visiteurs de voir la nature de plus près,<br />

et particulièrement les plantes médicinales<br />

traditionnelles.<br />

Des guides ont été recrutés, et leur formation<br />

dans les domaines de l’accueil des visiteurs et<br />

de la vulgarisation des informations a été approfondie.<br />

Plusieurs spécialistes, notamment<br />

des chercheurs et des techniciens ont participé<br />

à leur initiation à la nature au cours des trois<br />

dernières années.<br />

Les obstacles s’opposant à un développement<br />

du tourisme<br />

Un potentiel inexploité<br />

Le Parc national de la Marahoué accueille actuellement<br />

environ deux mille (2 000) visiteurs<br />

par an (Je signale au passage que les visiteurs<br />

se font désirer depuis décembre 1999).<br />

Ce nombre est faible par rapport à certains<br />

parcs ivoiriens comme le Banco, qui reçoit<br />

environ quatre mille neuf cents (4 900) visiteurs<br />

par an (Etude BRL, 1999), et encore plus<br />

faible en comparaison des autres parcs de la<br />

sous-région, tels que la Réserve de faune Yankari<br />

au Nigeria (plus de 30 000 visiteurs à la<br />

fin des années 80, Olokeusi, 1990) et le Parc<br />

national de Kakum au Ghana (60 000 visiteurs<br />

en 1998, C.Hutchinson, publication personnelle).<br />

Yamoussoukro, la principale destination touristique<br />

au niveau national n’est située qu’à 59<br />

km de Bouaflé, et reçoit plus de deux cent<br />

mille (200 000) touristes par an (B<strong>EN</strong>IE,<br />

1999).<br />

Pourquoi le nombre de visiteurs du Parc national<br />

de la Marahoué est-il si faible ?<br />

Parmi les raisons qui expliquent ce fait, il est<br />

possible de citer :<br />

� un accès uniquement réservé aux personnes<br />

possédant un véhicule ;<br />

� une absence de promotion aux niveau national<br />

et international ;<br />

� un nombre réduit d’organisateurs de voyages<br />

qui connaissent le Parc national de la Marahoué<br />

ou qui y font des excursions écotouristiques<br />

;<br />

� un développement et une promotion faibles<br />

des installations et des attractions ;<br />

� la plupart des grands mammifères tels que<br />

les éléphants, les buffles, les primates et autres<br />

céphalophes passent la plus grande partie du<br />

temps dans la forêt. Il n’est pas non plus facile<br />

d’observer pendant la saison pluvieuse les<br />

animaux de la savane, tels les kobs ou les<br />

céphalophes, en raison de l’abondance des<br />

herbes et de la végétation ;<br />

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