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— Je suis désolée, dis-je, et il savait que je ne parlais pas des

yeux de l’autre vampire.

Bones commença à faire les cent pas dans la petite pièce. Je

n’avais pas besoin d’être dotée de sens surnaturels pour deviner

la colère qui bouillait en lui, mais je ne savais pas si c’était à

cause de moi, de Tate, ou de la guerre qui nous avait menés

jusqu’à l’intérieur de la limousine.

— On devrait en parler, dis-je en me préparant aux

accusations de toute sorte dont il allait peut-être m’abreuver.

Après tout, j’étais seulement censée embrasser Tate au cours de

la soirée. Pas me frotter à lui pendant plus de dix minutes, vêtue

seulement d’un pull et d’un string. Si ça peut te rassurer, moi

aussi je serais verte de rage dans la situation inverse.

Bones se retourna.

— Je doute que le fait d’en discuter soit d’une quelconque

utilité. Tu as fait ce que tu jugeais nécessaire. Tes méthodes me

déplaisent au plus haut point, mais elles donnent d’indiscutables

résultats.

Il avait adopté une allure mesurée, mais sa lenteur n’enlevait

rien à ses airs de prédateur. Il s’arrêta à quelques centimètres de

moi et fit glisser sa main le long de la manche de mon pull. Je ne

pus m’empêcher de tressaillir. Il y avait quelque chose de

menaçant dans sa façon de me toucher.

— Où t’a-t-il embrassée ? Touchée ?

Je le regardai dans les yeux.

— Cela ne voulait rien dire, Bones. Cela n’avait rien à voir

avec ce que je ressens pour toi.

— Ah.

La voix de Bones était douce, mais ses yeux étaient verts.

Était-ce la colère ou autre chose ? Je n’en avais aucune idée.

Il se pencha plus près et frôla mon cou avec sa bouche. Je ne

pus m’empêcher de frissonner en me demandant ce qu’il

s’apprêtait à faire.

— Il t’a embrassée ici, dit-il dans un grognement sourd. Je

soupçonne qu’il t’a touchée là (il effleura mes seins à travers

mon chemisier) et je sens ses mains là (il s’agenouilla et passa la

main le long de ma cuisse).

Je ne bougeai pas, me forçant à rester immobile, comme une

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