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EVO SPYDER, TECNICA,<br />

STERRATO, STO… L'HURACAN<br />

SE DÉCLINE POUR TOUS LES<br />

GOÛTS, ET TOUS LES STYLES<br />

DE CONDUITE.<br />

Elle est la descendante de la mythique<br />

Gallardo, et même de la Jalpa et de l’Urraco<br />

si l’on va chercher plus loin : l’Huracan chez<br />

Lamborghini assure l’« entrée de gamme »<br />

de la marque depuis 2014. Si l’on met des<br />

guillemets, c’est que, pour une entrée de<br />

gamme, elle est déjà très radicale, dans la<br />

pure tradition Lamborghini. Biplace sportive,<br />

taillée pour la piste et la course, elle est au minimum équipée d’un<br />

moteur V10 de 640 chevaux dans sa configuration de base ! Mais,<br />

9 ans après son introduction, elle s’apprête à faire ses adieux. Son<br />

départ marquera par la même occasion l’arrêt du moteur V10 chez<br />

Lamborghini, son héritière étant prévue uniquement en motorisation<br />

hybride essence/électrique… Cela faisait plusieurs bonnes<br />

raisons de lui dire au revoir en grande pompe, et Lamborghini ne<br />

s’y est pas trompé…<br />

SANT’AGATA,<br />

LES TRÉSORS DE LAMBORGHINI<br />

Pour « la der des der », rendez-vous a été donné par la marque<br />

à Sant’Agata Bolognese, près de Bologne, son fief historique.<br />

C’est ici, il y a tout juste 60 ans, qu’est née la société Automobili<br />

Lamborghini. Depuis 1964 et le lancement de la première 350 GT<br />

dessinée par Touring, tous les coupés de la marque sont assemblés<br />

entre ces murs. Espada, Countach, Diablo, Aventador… Ces pierres<br />

s’en souviennent ! Quelques Huracan encore présentes sur les<br />

chaînes rejoindront les réserves du musée Lamborghini. Attenant<br />

à l’usine, il a été rénové juste à temps pour célébrer cette annéeanniversaire.<br />

Après avoir pu y admirer les quelque 19 modèles qui<br />

y sont exposés au grand jour (prototypes comme modèles de série),<br />

vient enfin le moment de regagner l’extérieur, et d’honorer la véritable<br />

raison de notre présence ici : la conduite !<br />

N, S, S <br />

LE CHOIX DU ROI<br />

Douze voitures nous attendent, alignées face à la grille, sagement<br />

gardées par le gigantesque taureau doré qui surplombe l’entrée.<br />

Pour ce baroud d’honneur, les quatre versions encore au catalogue<br />

de l’Huracan ont été mises à notre disposition : une Tecnica, une<br />

STO, une Sterrato et une Evo Spyder. Nous avons pris le volant de<br />

ces trois premières, pour un voyage de trois jours, et plus de 600<br />

kilomètres sur les routes d’Émilie Romagne et de Toscane. Notre<br />

première boussole était la Villa Campestri, à 120 kilomètres de<br />

là, non loin de Florence. Une propriété Renaissance perdue dans<br />

des hauteurs verdoyantes, où l’on produit l’une des meilleures<br />

huiles d’olive du pays, plusieurs fois récompensée par le Prix<br />

International de Los Angeles. Un standing tout à fait dans l’univers<br />

Lamborghini, que nous avons honoré au volant de l’Huracan<br />

Tecnica…<br />

ROUTE SÈCHE ET PISTE ACCIDENTÉE<br />

La Tecnica, c’est l’Huracan idéale, celle qui mixe habilement accessibilité<br />

et sportivité : elle allie le confort de l’Evo (avec ses sièges<br />

épais, ses décorations cossues, ses nombreuses aides à la conduite<br />

dont le régulateur de vitesse adaptatif), au caractère plus radical<br />

de la STO (éléments carbone, poids optimisé, meilleure prise au<br />

vent…). À son bord, c’est de fait le meilleur des deux mondes : elle<br />

avale les kilomètres dans un rugissement de fauve (ou d’ouragan,<br />

comme son nom peut le suggérer), tout en se révélant très agréable<br />

et stable, même en poussant un peu dans les virages, malgré son<br />

statut de pure propulsion. Une Lamborghini parfaite pour rouler au<br />

quotidien : au bout d’une heure, on en oublierait presque que l’on se<br />

trouve dans une supercar ! La visite et la dégustation terminées, il<br />

faut quitter la Villa Campestri et changer de monture : pour redescendre<br />

dans la vallée, la Sterrato, version baroudeuse de l’Huracan<br />

et taillée pour l’aventure, semble la plus adaptée ! Avec sa garde<br />

au sol rehaussée (+ 4,4 cm), ses grosses protections en plastique<br />

noir, ses barres de toit et sa rampe de phares à l’avant façon rallye,<br />

elle ne fait rien comme tout le monde, et se la joue façon SUV. Tant<br />

mieux, car plus de deux heures de route nous attendent jusqu’à<br />

notre hôtel, au bord de la mer Tyrrhénienne. Surtout, la route est<br />

trempée, couverte de boue par endroits, et semée d’embûches :<br />

mission impossible en Lamborghini ?<br />

Au contraire, la Sterrato (« chemin de terre » en Italien) semble<br />

avoir été conçue pour ce genre d’imprévus : elle est équipée d’une<br />

transmission intégrale à contrôle électronique, qui prévient des<br />

glissades et des obstacles, mais permet surtout de continuer<br />

à s’amuser sur la route, sans risquer de perdre le contrôle. Au<br />

premier abord, cela semble déroutant, une Huracan se la jouant<br />

crossover 4x4, mais ça fonctionne, et qu’est-ce que c’est amusant !<br />

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