Projet de_territoire light de la Ville de Liège
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84 partie 3 : <strong>la</strong> structure territoriale<br />
b. Consoli<strong>de</strong>r les qualités du secteur<br />
historique, hybri<strong>de</strong> et patrimonial<br />
Dans le fond <strong>de</strong> vallée, le secteur du centre historique<br />
et <strong>de</strong> ses faubourgs (du 19 e ) est <strong>de</strong>nsément urbanisé.<br />
Le bâti y est plus composite qu’ailleurs, mais aussi<br />
plus « hybri<strong>de</strong> » : les logements, grands équipements<br />
publics, commerces, ensembles <strong>de</strong> bureaux,… sont<br />
généralement très imbriqués dans le tissu urbain, parfois<br />
même à l’échelle d’un ilot.<br />
Ce secteur est par ailleurs caractérisé par <strong>de</strong>s valeurs<br />
patrimoniales spécifiques et une valeur patrimoniale<br />
d’ensemble qui nécessitent d’être conservées. L’intégration<br />
au bâti traditionnel y est fondamentale. La rénovation<br />
doit être <strong>la</strong> norme et <strong>la</strong> démolition, l’exception.<br />
La transformation dans ce secteur doit s’opérer <strong>de</strong><br />
manière douce, tout en contribuant à renforcer les<br />
différentes « économies » (apprenante, habitante, entreprenante<br />
et productive) via différents grands types<br />
d’opérations urbaines :<br />
» en agissant sur <strong>la</strong> vacance <strong>de</strong>s logements<br />
inoccupés, qui représentent un potentiel <strong>de</strong><br />
plusieurs milliers <strong>de</strong> logements dans ce secteur<br />
(dont 1.000 au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s commerces <strong>de</strong><br />
l’hypercentre), ou sur <strong>la</strong> sous-occupation <strong>de</strong>s<br />
logements (location <strong>de</strong> courte durée, secon<strong>de</strong><br />
rési<strong>de</strong>nce…) ;<br />
» en développant <strong>de</strong>s projets i<strong>de</strong>ntitaires sur <strong>de</strong>s<br />
lieux en friches ou en attente d’affectation (Tivoli,<br />
Cadran …) ;<br />
» en menant <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> rénovation urbaine<br />
: rehausser certains bâtiments détonnant avec<br />
leur voisinage, <strong>de</strong>nsifier <strong>de</strong> manière raisonnée<br />
en intégrant une amélioration <strong>de</strong>s intérieurs<br />
d’îlots, <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ntations, <strong>la</strong> création d’espaces<br />
extérieurs d’agrément, etc. ;<br />
» en transformant <strong>de</strong>s grands ensembles peu<br />
ou pas occupés (Prémontrés-Chiroux, P<strong>la</strong>n<br />
incliné…) ;<br />
» en mutualisant les équipements publics tout<br />
au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> journée, <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine ou <strong>de</strong><br />
l’année (tiers-lieu)…<br />
Toute intervention dans ce secteur doit engendrer une<br />
amélioration du cadre et <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie. Le «<br />
capital végétal » <strong>de</strong> ce secteur est également à amplifier<br />
pour améliorer l’équilibre écosystémique urbain<br />
(rafraichissement, cycle <strong>de</strong> l’eau, biodiversité…).<br />
Illustration : Périmètre <strong>de</strong> rénovation urbaine du quartier d’Amercœur<br />
Schéma d’intentions pour <strong>la</strong> requalification <strong>de</strong> l’ilot rues Sous l’eau / H. Reuleaux/ <strong>de</strong>s Maraichers<br />
©ERU scrl-fs & Atelier CUP, pour <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Liège</strong>, 2019