sieben hengste - GSL

forcément des intentions constructives. Le lapiaz se couvre de toutes sortes
de marquages aux significations inconnues et des problèmes apparaissent
à la cabane. Jusque là, les explorations se déroulaient main dans la
main entre lausannois et belges, mais maintenant les dissensions se crè8nt.
Côté lausannois, la fin de l'année 1975 est consacrée à la reprise de la
Glacière (P27). Une nouvelle partie est découverte et deux jonctions avec
le Réseau sont réalisées. Côté belge,une équipe explore des méandres dans la
région du P26, tandis qu'une autre s'occupe de la suite de l'Au-Delà baptisée
Far-West.
1976, ne laissera pas un souvenir lumineux. Malgré quelques belles premières
dans le Far-West réalisées par des équipes belges et anglaises, le rythme des
découvertes baisse. Mais surtout la collaboration entre belges et lausannois
s'interrompt. Comme le Réseau atteint une vingtaine de kilomètres, les appétjffi
s'aiguisent. L'ARSIS, une association qui se voudrait internationale,
mais qui refuse les gens de la région, est créée. Derrière les phrases ronflantes
et les beaux principes se cachent les ambitions de certaines persan~
nes que les jeunes lausannois gênent. On se chargera de les décourager. Ils
ne seront bientôt plus que deux à replanter les spits matés, démonter les
portes, retirer des briques de verre du foin de leur dortoir, etc ... Comme
ils ne désirent en aucun cas utiliser les méthodes de certains de leurs
collègues, ils devront renoncer à l'aventure que constitue la traversée
souterraine du lapiaz. Ils chercheront donc des continuations dans l'ancienne
partie du Réseau ou resteront en surface pour prospecter. Aux alentours
du P26, une nouvelle cavité jonctionne : le L5.
En 1977, les spéléos belges atteignent le point extrême du Far-West-Amont.
Plus en aval, ils découvrent le réseau du Gypse qui permet un nouveau bond en
direction sud-ouest et aboutit au puits Amalec. Au bas,un ruisseau s'engage
dans un méandre et rejoint la rivière du Polonais amont. Plus en aval encore
dans le Far-West, une équipe anglaise trouve l'accès à la rivière des 3 Enragés.
Une pointe anglo-belge l'explore et débouche dans le Polonais aval, le
jour même de la découverte du Polonais amont.
Au Z49,la désobstruction d'un petit boyau permet d'atteindre un grand puits.
Côté suisse retenons la découverte du L11 et le début de la pénétration des
boyaux du H1.
197B, le Z49 tient ses promesses. Au bas du grand puits se trouvent déjà les
galeries en joint du niveau de base et une rivière. A la troisième expédition,
c'est la jonction avec le Réseau dans une zone très intéressante, le réseau
Amalec. Voilà enfin une entrée à l'autre bout du lapiaz. La rivière du Polonais
amont est maintenant beaucoup plus facile à atteindre et sera rapidement explorée
jusqu'au siphon. De l'autre côté de celui-ci une équipe passant par la
rivière des 3 Enragés explore l'aval. La progression est rapide dans les galeri~s,
mais les puits nécessitent beaucoup d'équipements pour éviter l'eau.
L'expédition lourde est remise au goût du jour pour vaincre ces difficultés
et permettra une avance rapide. En septembre, la profondeur dépasse les BOO m.
En février de l'année suivante, l'exploration reprend de plus belle. Une
grosse expédition descend à -BOOm dans une zone de siphon. Avant même que
les spéléos ne se refroidissent, des galeries supérieures fossiles de bonnes
dimensions sont atteintes et la progression vers l'est continue, en direction
de l'objet de tant de rêves : le collecteur. Tous les espoirs semblent
permis. Pourtant un peu plus tard dans 1 'année, des raids plus légers viendront
déjà tempérer ces espérances.
Côté Z49, l'année débute par la découverte du réseau Acapulco, qui se dirige
vers le nord-ouest et permet donc un pas de plus dans la traversée du lapiaz.
Plusieurs nouvelles galeries sont aussi découvertes dans le réseau Amalec ou
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