sieben hengste - GSL

p 26
DESCR 1 PTI ON
Puits Johny
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La modeste entrée,numérotée P26, donne rapidement sur une zone d'imposants
puits. Ceux-ci percent toute la couche calcaire et aboutissent directement
au niveau de base. Cette disposition rare et fort pratique pour les spéléologues
et les chauves-souris provient d'abord d'une couche marneuse qui a
permis le rassemblement des eaux de surface, puis d'une intersection entre
une faille orientée à 145° et des diaclases. Le P80 est légèrement arrosé
en cas de crue, tandis que le P96 accueille parfois de véritables ruisseaux.
HISTORIQUE
L'orifice du P26 est découvert en 1968 déjà par le Club Jurassien. Pour les
techniques de l'époque, les grands puits sont un sérieux obstacle et les explorateurs
resteront longtemps bloquéspar le P96. Ils atteindront son fond
en 1970 et il faudra attendre 1972 pour que le méandre soit franchi, raccordant
ainsi cette cavité au P51 qui avait atteint le niveau de base du Réseau
peu avant. Les dernières pointes se font en utilisant la technique de l'autoassurage,
ce qui fait du P26 un accès rapide et confortable. Cette entrée jouera
dès lors un rôle~sentiel dans la suite des explorations et reste encore de
nos jours l'une des plus fréquentées.
La coupe développée publiée ici montre le cheminement habituel, relevé en 1980
pour les besoins de la mise sur ordinateur, complété par des éléments découverts
entre 1973 et 1977.
Méandre du Dégueulis
DESCRIPTIOf'.l_
Descendre les puits Johnny jusque dans la salle en haut du P96. Une
branche de cette salle donne sur un puits. Au bas deux méandres démarrent
en se tournant le dos. Pourtant les deux sont descendants.
Celui de gauche décrit une boucle qui se referme sur le P96. Celui
de droite aboutit à une zone de puits débouchant au niveau de base
dans la galerie des Amours, un_peu-~lu~_loin que l'arrivée du méandre
du Johnny ..
Voilà deux exemples typiques de méandre. Dans le plus ancien, celui
de gauche, il faut chercher le niveau le plus confortable pour passer.
Dans l'autre il faut toujours rester au sommet, car le surcreusement
devient de plus en plus étroit. La zone de puits est creusée sur une
fracture inclinée qui a permis à l'eau de regagner le niveau de base.
HISTORIQUE
Une concrétion évocatrice située sur une paroi de la salle peu avant
le départ du puits d'accès a donné son nom au méandre, dont le départ
a été découvert à l'époque des premières explorations du P26. Le CARSS
s'y intéressa en 1975, mais n'a jamais livré de topographie,bien que du
fil topo ait été trouvé dans une partie. Nous avons relevé le tout en
1982.