sieben hengste - GSL

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Une faille annexe, grossièrement perpendiculaire à la faille principale sur
laquelle se développe le collecteur, est déterminante pour la formation de
cette zone d'entrée. Cet accident tectonique, bien visible en surface aux a­
lentours de l'entrée, ne donne pourtant pas directement accès à la cavité.
Puits d'entrée et méandre de jonction sont indépendants de cette faille. Nous
observons d'ailleurs une disposition parfaitement identique au 81. Ce n'est
donc qu'à partir de -15m que tous les puits se situent sur cette fracture qui
traverse les couches en passant sous les combes herbeuses.
L'apport d'eau se fait par des cheminées prolongeants certains puits
vers le haut. Les galeries reliants les verticales sont de dimensions
modestes. Vers -100m, la faille doit recouper un réseau de conduites
forcées plus anciennes et perd quelque peu de son emprise. Nous la
retrouvons néanmoins dans la grande salle qui se situe au croisement
de plusieurs fractures importantes.
Les calcschistes ne se retrouvent qu'au niveau du collecteur, soit vers
-140 m.
B 1- Donnerschacht
D 0 U Z 1 E M E E N T R E E D U R E S E A U
Philippe ROUILLER
HISTORIQUE
L'ironie du sort a voulu que les entrées des cavités profondesde l'Innerbergli
se situent toutes à proximité d'un chemin; SOm env. pour le K2, 15m
pour le F1 et ... pas plus de 2 mètres pour le 81: En 1976, en abordant le
lapiaz par son extrémité aval, les Anglais du Chelsea Spelelogical Society
devaient tout naturellement tomber sur ce premier trou aussitôt baptisé
Donnerschacht, trou du Tonnerre. La cote de -12Dm est atteinte la même année,
arrêt sur le fameux "too tight to follow'~.
Ce n'est que beaucoup plus tard que nous devions découvrir en potassant les
bilbliographies que notre 81, alors un simple "-26", avait une suite que nous
avions tout simplement ratée et qui le rapprochait sérieusement du F1. Malmené
par la tempête de neige, emporté par une avalanche, un premier raid se
termine devant le méandre des Anglais. Un deuxième assaut est donné le
9.07.83. Au delà d'interminables étroitures bestiales,la jonction est enfin
réalisée avec la galerie principale du F1 vers -279m, soit -170 pour le 81.
OBSERVA TI ONS
La topographie illustrant de façon suffisante la cavité, renonçons à une description
fastidieuse au profit de quelques observations
- la surface : La cavité s'ouvre en bordure ouest du lapiaz, à la limite
grès/calcaire, à cheval sur la faille majeur sur laquelle
se trouve la galerie principale du F1. Cette faille ne joue
pourtant qu'un rôle secondaire dans la formation du 81. En
effet la cavité suit entièrement un faisceau de failles per~
pendiculaires à la faille principale. En surface des accidents
parallèles, espacés entre eux de quelques mètres à
quelques dizaines de mètres, sont bien visibles dans le
calcaire et se trahissent souvent par de petits escarpements
ou par des chapelets de puits ou de fissures. Notons également
la présence d'une perte importante située sur la même
faille que le 81,mais en bordure est du lapiaz. Dans les grès
toute observation est rendue impossible par les éboulis.