BERUFSBILDUNGest passé de 139 000 à 137 000. En revanche,le pourcentage de personnes intéressées parune place d'apprentissage a légèrement augmentéau cours des deux dernières années(+1%). L'expérience montre qu'à partir dumois d'avril, le nombre de places d'apprentissageproposées augmente de 2000 places pouratteindre plus de 8000 places au début de l'apprentissageen août. Cette augmentation del'offre est indispensable car, en règle générale,la demande en places d'apprentissage chez lesjeunes augmente elle aussi de nouveau durantcette même période, principalement en raisonde changements d'orientation et de la phasede recrutement en Suisse romande et au Tessin,qui ne démarre vraiment qu'au printemps.Afin de soutenir les jeunes dans leur recherchede place d'apprentissage, la conseillère fédéraleDoris Leuthard a appelé les entreprises,lors d'une conférence de presse le 8 juin <strong>2009</strong>,à ne pas réduire le nombre de places d'apprentissagesur des considérations de rentabilitéà court terme. Ont également participé àcette conférence de presse le conseiller d'EtatBernhard Pulver, directeur de l'Instruction publiquedu canton de Berne et Yves-André Jeandupeux,membre de la direction du groupe etresponsable Personnel de La Poste suisse.Au cours des dernières années, la Confédération,les cantons et les organisations du mondedu travail ont établi un certain nombre de mesuresvisant à améliorer la situation sur le marchédes places d'apprentissage : information etorientation professionnelle, listes des placesd'apprentissage, réseaux d'entreprises formatrices,offres transitoires, promoteurs de placesd'apprentissage dans les cantons, ainsi qu'unsystème de coaching et de mentoring pour aiderles jeunes dans leur recherche de placed'apprentissage (case management). Ces mesurespeuvent être intensifiées rapidement ettrès simplement en cas de problèmes sur lemarché des places d'apprentissage.En comparaison internationale, l'orientationcohérente du système suisse de formation professionnellevers le marché du travail est reconnuepar l'Organisation de coopération et dedéveloppement économiques (OCDE) dans lecomparatif par pays qu'elle a publié récemment.Dans ce rapport, l'engagement du secteuréconomique dans la formation et le partenariatefficace mis en place entre la Confédération,les cantons et les organisations dumonde du travail sont considérés comme lesprincipaux points forts du système suisse etcomme éléments garants de son bon fonctionnement.Le DFE voit dans cette appréciationune reconnaissance de la politique engagée etun encouragement à poursuivre le développementcohérent du modèle propre à la Suisse deformation professionnelle orientée vers le marchédu travail. Selon Ursula Renold, directricede l'Office fédéral de la formation professionnelleet de la technologie (OFFT), l'objectif viséest la reconnaissance au niveau internationaldu système dual de formation professionnelle.SWISSMECHANIC-LehrmeisterclubBesichtigung der Pilatuswerke in StansVon Roland Stoll, Leiter BerufsbildungMitglieder des SWISSMECHANIC-Lehrmeisterclubsbestaunen die Propeller-Turbine einesPC-12Pünktlich um 9.30 Uhr am 16. Juni <strong>2009</strong> besammeltensich 12 wissensdurstige und neugierigeMitglieder des SWISSMECHANIC-Lehrmeisterclubs,um hinter die Kulissen des Swiss-Made-Flugzeugbauers Pilatus zu schauen.Herr Waldispühl, ein ehemaliges Mitglied derGeschäftsleitung, erklärte anschliessend denAblauf der Führung. Als erstes wurde dieGruppe in den Filmraum geführt. Dort stellteman den Lehrmeistern die Pilatus FlugzeugwerkeAG anhand einer Powerpoint-Präsentationkurz vor. Mit über 1300 Mitarbeitern, davon100 Lernenden, gilt Pilatus als einer dergrössten Arbeitgeber in der Zentralschweiz. Die1939 gegründete Pilatus Flugzeugwerke AG istheute weltweit führende Herstellerin von einmotorigenTurboprop-Flugzeugen und die einzigeSchweizer Firma, die Flugzeuge und Trainingssystemeentwickelt, baut und auf allenKontinenten verkauft. Die Firma ist zudem lizenziert,verschiedene Flugzeugtypen zu wartenund umzubauen. Derzeitiges Paradepferdist der PC-12, der fast zu 80 Prozent in die USAund nach Kanada geht. Alle 2–3 Tage verlässtheute eine Maschine das Herstellerwerk. ImJahr 2010 sollte die 1000. Maschine ausgeliefertwerden. Mit dem PC-21, dem neusten Kindder Pilatus, haben sie als Trendsetter ein absolutfortschrittliches Trainingsflugzeug entwickelt.Nach dem tragischen Unglück des zweitenPrototypen im Januar 2005 wurden dieFlugzeuge nochmals überarbeitet und weiterentwickelt.Mittlerweilen wurde 20<strong>08</strong> mit demPC-21 einen Umsatz von 661 Mio. erzielt. Dabeiwurden insgesamt 114 Flugzeuge ausgeliefert.Da Pilatus die Flugzeuge zu einem überwiegendenTeil vor Ort herstellt, konnten die Teilnehmerim Anschluss an die Präsentation dieVielseitigkeit des Flugzeugbaus aus nächsterNähe erleben.Die Lehrmeister sahen, wie Formteile, zum BeispielFlügelrippen, Umlenkrollen für die Steuerseile,Karbonteile aus Kohlefasern und vielesmehr hergestellt wird. Zum einen werden dieTeile gefräst und anschliessend in die richtigeForm gepresst oder die Werkstücke werden ausdem vollen Material herausgefräst. Da stauntendie Teilnehmer schon gewaltig. In der nächstenAbteilung konnte verfolgt werden, wie die verschiedenstenWerkstücke gegen Korrosion behandeltwerden und die fertig montierten Flugzeugeim gegenüberliegenden Spritzraum dieendgültige Lackierung erhalten.In der Montageabteilung der neuen Flugzeugesahen die Teilnehmer die verschiedenen Bau -etappen, wie Zusammenbau der Flügel oderMontage des Triebwerkes. Übrigens, wenn dieanwesenden Lehrmeister soviele Nieten anbringenmüssten, die an so einem Flieger montiertwerden, bekämen sie sehr wahrscheinlichAlpträume.Am Schluss der Besichtigung waren alle Teilnehmerdavon überzeugt, dass Swiss-Made beiPilatus nicht nur ein Schlagwort ist, sondern gelebtund umgesetzt wird. Eine solch grosse Fertigungsvielfaltunter einem Dach sucht seinesgleichen,zumal immer auf kundenspezifischeWünsche eingegangen werden muss.Im Namen aller Beteiligten bedanken wir unsbei Herrn Waldispühl, der uns durch diesen interessantenVormittag geführt hat.40 SWISSMECHANIC 7-8/<strong>2009</strong>
FORMATION RÉGION ROMANDIE/GIM-CHQuelle stratégie de formation pour l’industrietechnique de Suisse romande?Le Groupement suisse de l’industriemécanique s’est, de toustemps, attaché à la question dela formation professionnelle.Dans un système fédéralisteéclaté, chaque canton a ses spécificitéset les organisations patronaleset syndicales, régionalesou cantonales, ont toutes unrôle à jouer, plus ou moins grandselon les cantons, généralementen étroite collaboration avec lesécoles professionnelles ou lesécoles de métiers.Le principe fédéralisteEn matière de formation professionnelle,chaque canton dispose d’une législation particulière,qui met en application les textes fédéraux.Ce ne sont pas les mêmes structures quiprévalent pour la surveillance de l’apprentissagedans le canton de Vaud ou dans le cantonde Neuchâtel. Si l’on connaît les commissionsde formation professionnelle dans certains cantons,elles n’existent pas dans d’autres. Lescommissaires professionnels ne sont pas présentsdans tous les cantons romands et seul lecanton de Vaud dispose d’un commissaire professionnelpour l’industrie à plein temps, financépar l’association patronale pour unelarge part. De cette diversité naît bien sûr la richesse,qui laisse à chaque région la capacitéde s’organiser, selon ses besoins, mais aussi ladifficulté de coordonner l’ensemble, que celasoit pour des associations couvrant la Suisse romandeou des associations faîtières nationales.Trouver les dénominateurs communsAvec l’expérience, on comprend qu’il serait illusoirede vouloir harmoniser l’ensemble, en forçantles structures à se rejoindre, de façon à ceque la formation duale soit en tous points uniformedans tous les cantons. Le GIM-CH s’estrendu compte de cette situation depuis longtempset a tenté de trouver des solutions de collaborationpermettant à la fois de respecter lesdiversités cantonales et locales, mais aussi defédérer l’ensemble autour d’axes stratégiquescommuns à l’ensemble de l’industrie techniquede Suisse romande.Premier axe fort: le besoin enpersonnel qualifiéSa première démarche a été de mettre en évidenceles besoins en personnel qualifié pourl’industrie romande lors d’une enquête réaliséeLa courbe des âges de l’industrie technique de précisionen 20<strong>07</strong>. Cette enquête a clairement démontréque le manque chronique de personnel qualifiécouvrait tout le bassin industriel romand et touchaittoutes les professions, avec plus ou moinsde force. Ce premier constat mettait en évidencele fait que l’on ne pouvait espérer résoudreun problème commun à l’industrie, à savoirle manque de collaborateurs au bénéfice de solidesformations, sans entreprendre une actioncoordonnée en Suisse romande, capable de fédérertous les acteurs concernés.Deuxième axe fort: la présence desécoles de métiersAu-delà des diversités cantonales, l’industrietechnique romande partage en Suisse romandeun système de formation qui se compose soit deformations duales entre l’école et l’entreprise,soit de formations en écoles de métiers. Aucuncanton romand n’échappe à cette règle et, danscertains cantons, la formation en école de métiersest même très largement majoritaire. Onpeut ainsi estimer qu’en Suisse romande un apprentisur deux est formé dans les écoles de métiers,avec un accent particulier pour les professionsd’automaticien et d’électronicien.Cet élément distingue profondément la formationdans l’industrie technique romande de laformation en Suisse alémanique. Quiconquevoudrait faire abstraction de cette situation feraitune erreur lourde, tout comme cela seraitMétiers de l’industrie de précision, formation duale, en école des métiers à plein temps,répartition par canton (2006)SWISSMECHANIC 7-8/<strong>2009</strong>41