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238 Résumé longAlgorithme 1 – Calcul du polynôme <strong>de</strong> classes <strong>de</strong> HilbertDonnées: Un discriminant négatif ∆ ≡ 0, 1 (mod 4)Résultat: Le polynôme <strong>de</strong> classes <strong>de</strong> Hilbert H ∆ (X) <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> discriminant ∆1 Calculer une base <strong>de</strong> l’ordre O <strong>de</strong> discriminant ∆2 Calculer le groupe <strong>de</strong> classes Pic(O) <strong>de</strong> O3 pour chaque a ∈ Pic(O) faire4 Calculer j(a) avec suffisamment <strong>de</strong> précision5 Construire H(X) ∈ Z[X] à partir <strong>de</strong>s approximations complexes <strong>de</strong> ses racines6 retourner H(X)elliptiques sur un corps fini qui ne pourraient être obtenues par recherche aléatoire. Sous certainescontraintes, l’anneau <strong>de</strong>s endomorphismes <strong>de</strong> la courbe ne change pas et son Frobenius est doncconnu, tout comme son nombre <strong>de</strong> points. De plus, cette connaissance préalable peut égalementpermettre <strong>de</strong> s’assurer que le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> plongement <strong>de</strong> la courbe réduite sera petit, chose impossibleen tirant <strong>de</strong>s courbes au hasard. De telles courbes sont particulièrement utiles dans le cadre <strong>de</strong> lacryptographie fondée sur l’i<strong>de</strong>ntité.3.2 Multiplication complexe en genre supérieurPassons maintenant au cas <strong>de</strong> la dimension supérieure. Dans la section précé<strong>de</strong>nte nous avonsgénéralisé les courbes elliptiques, qui sont <strong>de</strong>s courbes <strong>de</strong> genre 1, par les courbes hyperelliptiques. Ilest possible d’adopter un point <strong>de</strong> vue plus général en considérant la structure <strong>de</strong> groupe algébriqueprojectif <strong>de</strong> dimension 1 <strong>de</strong>s courbes elliptiques. L’extension naturelle est alors <strong>de</strong> considérer lesgroupes algébriques projectifs <strong>de</strong> dimension supérieure : ce sont les variétés abéliennes. Le lienentre ces <strong>de</strong>ux approches peut se faire à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la jacobienne d’une courbe qui est une variétéabélienne dont le groupe <strong>de</strong>s points est isomorphe au sous-groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré zéro du groupe <strong>de</strong>Picard <strong>de</strong> la courbe.Sur le corps <strong>de</strong>s nombres complexes C, une variété abélienne A <strong>de</strong> dimension g est à nouveauisomorphe à un tore complexe X = V/Λ où V est un C-espace vectoriel <strong>de</strong> dimension g et Λest un réseau dans V . Cependant, la réciproque n’est plus vraie dès que g ≥ 2 : il existe <strong>de</strong>stores complexes qui ne sont pas <strong>de</strong>s variétés abéliennes. Une condition nécessaire et suffisantepour qu’un tore complexe soit une variété abélienne est l’existence d’une forme <strong>de</strong> Riemannnon-dégénérée pour le réseau Λ.Théorème 3.5 ([204, Theorem I.2.8]). Un tore complexe X = V/Λ est projectif si et seulements’il admet une forme <strong>de</strong> Riemann non-dégénérée, i.e. une forme R-bilinéaire alternée réelle ω(x, y)à valeurs entières sur Λ telle queω(ix, iy) = ω(x, y)pour tous x et y dans V et telle que ω(x, ix) > 0 pour tout x ∈ V non-nul.L’existence d’une forme <strong>de</strong> Riemann permet en effet <strong>de</strong> construire suffisamment <strong>de</strong> fonctionsthêta pour plonger le tore dans un espace projectif. Les conditions <strong>de</strong> Riemann donnent un critèresimple pour l’existence d’une telle forme.Théorème 3.6 (Conditions <strong>de</strong> Riemann [65, Théorème VI.1.3]). Soit X = V/Λ un tore complexe<strong>de</strong> dimension g. Il existe une forme <strong>de</strong> Riemann ω sur X si et seulement s’il existe un base{e 1 , . . . , e g } <strong>de</strong> V , <strong>de</strong>s entiers strictement positifs d 1 , . . . , d g vérifiant d 1 | . . . |d g et une matrice

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