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Guide A - Ministerio de Agricultura, Alimentación y Medio Ambiente

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<strong>Gui<strong>de</strong></strong> pour le développement durable <strong>de</strong> l’aquaculture méditerranéenne<br />

elles étaient amenées à révoquer les licences en question. Les licences<br />

sont délivrées pour <strong>de</strong>s durées limitées, bien que relativement longues,<br />

pouvant aller <strong>de</strong> 10 à 30 ans selon le pays.<br />

Les droits d’occupation inclus dans une concession sont généralement<br />

transférables et peuvent donc être couverts par une hypothèque,<br />

renforçant ainsi la sécurité juridique et économique <strong>de</strong>s concessions.<br />

Quoi qu’il en soit, les réglementations doivent garantir que le nouveau<br />

détenteur <strong>de</strong> la licence remplit bien les exigences en termes <strong>de</strong><br />

capacité, exigées au précé<strong>de</strong>nt détenteur <strong>de</strong> la licence et les conditions<br />

d’exploitation.<br />

b. Obligations : paiement <strong>de</strong>s frais et <strong>de</strong>s droits<br />

Les licences d’aquaculture sont généralement liées au paiement <strong>de</strong> frais<br />

ou <strong>de</strong> droits, que ce soit pour l’occupation du domaine public ou pour<br />

l’exercice <strong>de</strong> l’activité d’aquaculture en tant que telle. Le paiement d’un<br />

droit pour l’occupation du domaine public est considéré comme une<br />

contrepartie pécuniaire que l’État reçoit en retour <strong>de</strong> l’utilisation privée<br />

ou spéciale <strong>de</strong> la propriété du domaine public.<br />

Le paiement <strong>de</strong> frais et <strong>de</strong> droits signifie également que l’aquaculture<br />

contribuera à couvrir les coûts liés au contrôle et à l’inspection <strong>de</strong>s<br />

établissements aquacoles, au suivi permanent <strong>de</strong> l’environnement et<br />

aux étu<strong>de</strong>s sur la qualité <strong>de</strong> l’eau ainsi que les coûts liés à la capacité <strong>de</strong><br />

charge et, le cas échéant, les frais nécessaires pour remettre le domaine<br />

public dans son état d’origine. Ces types <strong>de</strong> frais sont normalement<br />

payés annuellement et sont calculés sur la base <strong>de</strong> critères adoptés par<br />

chaque pays, tenant compte généralement à la fois <strong>de</strong> la superficie ou<br />

du volume d’eau occupé et <strong>de</strong> la production annuelle <strong>de</strong> l’installation.<br />

Un exemple <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong>s frais d’occupation en fonction <strong>de</strong> critères clairs<br />

et équitables a fait suite aux négociations <strong>de</strong> l’association espagnole<br />

APROMAR (Association patronale <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> cultures<br />

marines), en 2004, avec le Ministère <strong>de</strong> l’environnement espagnol. Les<br />

changements ont eu lieu avec l’approbation <strong>de</strong> la loi 42/2007 relative<br />

au patrimoine naturel et à la biodiversité. Des critères <strong>de</strong> calcul selon<br />

<strong>de</strong>s tarifs fixes ont été définis pour tous les types d’aquaculture, avec<br />

<strong>de</strong>s frais annuels uniques <strong>de</strong> 8 % du montant imposable correspondant<br />

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