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Guide A - Ministerio de Agricultura, Alimentación y Medio Ambiente

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<strong>Gui<strong>de</strong></strong> K Planification sectorielle<br />

Aquaculture: Sélection et Gestion <strong>de</strong>s Sites<br />

162<br />

sur le stockage et le repeuplement <strong>de</strong>s plans d’eau intérieurs avec<br />

<strong>de</strong>s espèces importées et (3) une phase actuelle <strong>de</strong> pisciculture<br />

intensive et <strong>de</strong> conchyliculture. La production aquacole est<br />

actuellement <strong>de</strong> 370 tonnes seulement et est constituée<br />

essentiellement <strong>de</strong> pisciculture lagunaire et intérieure. La<br />

conchyliculture, pratiquée par <strong>de</strong>ux exploitants privés, produit<br />

seulement quelques douzaines <strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> moules et est limitée<br />

par l’approvisionnement en naissains.<br />

La récente création d’un ministère chargé <strong>de</strong> la pêche et <strong>de</strong><br />

l’aquaculture illustre la volonté <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> ce secteur.<br />

Des projets d’aquaculture publics ont été prévus à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong><br />

démonstration et pour soutenir la production. Des projets privés<br />

sont également en cours pour l’établissement d’activités conchylicoles<br />

et piscicoles marines et intérieures. Ceux-ci sont subventionnés à<br />

hauteur <strong>de</strong> 40 % à 80 % et leur <strong>de</strong>gré d’avancement se situe entre<br />

20 % et 90 %.<br />

En mars 2005, le ministère compétent a publié un plan directeur<br />

pour le développement <strong>de</strong> l’aquaculture d’ici à 2025, avec une<br />

production cible <strong>de</strong> 53 000 tonnes par an. Ce plan directeur découpe<br />

le pays en 9 régions d’activité en fonction <strong>de</strong> critères géographiques<br />

ou environnementaux (schéma K.3). Dans ces régions, 53 zones<br />

d’activité d’aquaculture ont été établies, après avoir été définies<br />

comme site les plus favorables au développement durable.<br />

Concernant la délimitation spatiale <strong>de</strong> ces 53 zones, une étu<strong>de</strong><br />

technico-économique spécifique sera réalisée pour chaque zone, en<br />

fonction <strong>de</strong> son statut juridique et <strong>de</strong>s activités multisectorielles<br />

existantes ou prévues à cet endroit.<br />

Un total <strong>de</strong> 450 sites favorables ont été i<strong>de</strong>ntifiés (112 sites côtiers,<br />

52 embouchures, 159 barrages et retenues collinaires, 115 sites<br />

semi-ari<strong>de</strong>s et sahariens, 12 chotts et sebkas), répartis sur neuf types<br />

d’aquaculture : pêche intérieure, pêche lagunaire, conchyliculture,<br />

pêche en eau douce, pêche en mer, élevage <strong>de</strong> crustacés, culture<br />

d’algues, engraissement du thon et élevage <strong>de</strong> poissons<br />

d’aquarium.

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