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http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/<br />
P a g e | 59<br />
L’amour d’<strong>Al</strong>lah ta’ala envers lui, l’intérêt qu’Il lui porte et le fait qu’Il Se réjouit du<br />
repentir de Son serviteur.<br />
Le fait qu’<strong>Al</strong>lah lui fasse goûter à une joie et un bonheur qui ne sont en rien<br />
comparable à la joie et au bonheur procurés par la désobéissance.<br />
Voilà donc quelques unes des conséquences du délaissement des péchés dans ce bas monde.<br />
Dès qu’il meurt, le serviteur sera accueilli par les anges qui lui annonceront la bonne nouvelle<br />
du paradis, ou il ne connaîtra ni peur ni tristesse. Il quittera la prison de ce bas monde et son<br />
étroitesse pour un des jardins du paradis dans lequel il se délectera jusqu’au jour de la<br />
résurrection. Quand ce jour arrivera, les gens souffriront de la chaleur et baigneront dans leur<br />
sueur, alors que le serviteur qui a délaissé les péchés sera sous l’ombre du trône d’<strong>Al</strong>lah.<br />
Lorsqu’<strong>Al</strong>lah en aura fini avec le jugement des créatures, le serviteur obéissant se dirigera<br />
vers la droite, rejoignant ainsi les rangs des élus pieux d’<strong>Al</strong>lah et Son parti victorieux.<br />
« Telle est la grâce d’<strong>Al</strong>lah qu’Il donne à qui Il veut. Et <strong>Al</strong>lah est le Détenteur de<br />
l’immense grâce. »<br />
(Sourate al Jumu’ah verset 4)<br />
La piété de ‘Umar ibn ‘Abd al ‘Azîz<br />
Ibn Sa’d mentionne dans son ouvrage intitulé At Tabaqât : « Lorsqu’il prêchait du haut de<br />
sa chaire et craignait que la vanité ne le touche Umar ibn ‘Abd al ‘Azîz interrompait son<br />
discours. Lorsqu’il écrivait une lettre et sentait qu’elle était imprégnée de quelque<br />
orgueil, il la déchirait et disait : O <strong>Al</strong>lah ! Je cherche refuge auprès de Toi contre le mal<br />
de ma propre âme. »<br />
Sache que le serviteur qui veut accomplir un acte ou prononcer une parole par lesquels il<br />
recherche la satisfaction d’<strong>Al</strong>lah, en gardant à l’esprit la grâce d’<strong>Al</strong>lah à son égard et<br />
l’assistance qu’Il lui porte dans leur réalisation, en reconnaissant que cela vient d’<strong>Al</strong>lah et non<br />
de lui même, de ces connaissances, de sa réflexion, de ses efforts ou de sa force, car c’est<br />
<strong>Al</strong>lah ta’ala qui lui a donné une langue, un cœur, des yeux et des oreilles, ainsi, Celui qui lui a<br />
gracieusement fait don de ses membres est Celui là même qui lui a fait grâce de la parole et<br />
des actes, si le serviteur garde à l’esprit toutes ces réalités en les gravant dans son cœur, la<br />
vanité ne pourra l’atteindre. En effet, la vanité résulte de la bonne opinion que l’on a de soi<br />
tout en oubliant que ce n’est là que le résultat de la grâce d’<strong>Al</strong>lah, de Son assistance et Son<br />
a<strong>id</strong>e. Si le serviteur ne fait pas attention à cela, son âme se dressera pleine d’orgueil et de<br />
prétention, la vanité le touchera alors et corrompra ses propos et ses œuvres. Parfois, <strong>Al</strong>lah<br />
l’empêche de pouvoir achever son œuvre, ce qui n’est qu’une miséricorde à son égard, car<br />
cela lui permettra de reconnaitre la grâce d’<strong>Al</strong>lah et Son assistance. Dans d’autres cas, <strong>Al</strong>lah<br />
lui permet d’achever son œuvre, mais elle ne portera pas ses fruits. Et à supposer qu’elle porte