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Rapport final - Comité régional d'éducation pour la santé en Aquitaine

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fournissant des moy<strong>en</strong>s financiers et techniques. Il doit être évolutif.<br />

Les part<strong>en</strong>aires de terrain, professionnels du social et du médicosocial et associations notamm<strong>en</strong>t, att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t que les<br />

institutions de l’État et de <strong>la</strong> sécurité sociale divulgu<strong>en</strong>t leurs données et que les médecins libéraux s’impliqu<strong>en</strong>t.<br />

3.2. Matériau : quels doiv<strong>en</strong>t être les différ<strong>en</strong>ts élém<strong>en</strong>ts constitutifs d’un diagnostic partagé ?<br />

Propositions et questionnem<strong>en</strong>ts issus de l'analyse des écrits des groupes de réflexion (fiches réponses)<br />

La constante qui traverse les propositions des différ<strong>en</strong>ts groupes est le souci de proximité des habitants et de<br />

compréh<strong>en</strong>sion de <strong>la</strong> singu<strong>la</strong>rité du territoire. Ce souci <strong>en</strong>traine des exig<strong>en</strong>ces méthodologiques.<br />

Le groupe H demande ainsi, à l’Insee, un "portrait du territoire" faisant ressortir son id<strong>en</strong>tité historique, sa cohésion<br />

culturelle, sa dynamique sociale, ses particu<strong>la</strong>rités géographiques et humaines.<br />

Le groupe F veut, à coté des données quantitatives, une approche qualitative à l’écoute de <strong>la</strong> subjectivité des<br />

habitants et des professionnels ; le groupe G veut des "<strong>en</strong>quêtes réalisées <strong>en</strong> direct sur le quartier".<br />

La mobilisation des acteurs de proximité – par<strong>en</strong>ts d’élèves (groupe E), acteurs sociaux, popu<strong>la</strong>tion, commerçants<br />

(groupe G), professionnels de <strong>santé</strong> (groupes G et E) – est demandée <strong>pour</strong> réaliser ce diagnostic partagé.<br />

Les objets de connaissance et <strong>la</strong> nature des données à fournir sont précisés plus ou moins dans chaque groupe :<br />

• Données "biomédicales" (groupes F, G, E)<br />

• Données "socio démographiques", migratoire (migrations, communications, schémas de dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t),<br />

sociopolitique (ghettos, popu<strong>la</strong>tions invisibles, sans papiers), réc<strong>la</strong>mées par le groupe H<br />

• Données "logistiques et institutionnelles" : état des structures et services (groupe H), données fournies par <strong>la</strong><br />

Cpam sur les bénéficiaires de <strong>la</strong> CMU, les aides mutualisées, <strong>la</strong> <strong>santé</strong> bucco d<strong>en</strong>taire (groupe F)<br />

• Données "<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales et comportem<strong>en</strong>tales" : id<strong>en</strong>tification des déterminants de <strong>santé</strong> et de l’état du<br />

système de <strong>santé</strong> (groupes F et E).<br />

Points forts<br />

Le diagnostic partagé doit coller aux situations singulières du territoire et impliquer les acteurs de proximité <strong>pour</strong><br />

être le décl<strong>en</strong>cheur d’une dynamique locale de <strong>santé</strong>.<br />

Selon leurs compét<strong>en</strong>ces et leurs approches spécifiques de <strong>la</strong> <strong>santé</strong> les membres des groupes donn<strong>en</strong>t <strong>la</strong> priorité soit<br />

à des données biomédicales et institutionnelles, soit à des données socio démographiques.<br />

3.3. Moy<strong>en</strong>s : Quelles ressources internes et externes au CLS doit-on dégager <strong>pour</strong> m<strong>en</strong>er le diagnostic<br />

partagé ?<br />

Propositions et questionnem<strong>en</strong>ts issus de l'analyse des écrits des groupes de réflexion (fiches réponses)<br />

Trois logiques différ<strong>en</strong>tes présid<strong>en</strong>t aux réponses des groupes.<br />

La première approche décline les ressources à partir des acteurs (extérieurs et intérieurs) dégageant chacun des<br />

ressources spécifiques :<br />

• Ressources de portage du projet et de légitimité d’accès et de communication de données, v<strong>en</strong>ant des<br />

part<strong>en</strong>aires externes, soit, Caf, Cram, Cpam, MSA, RSI, mutuelles, établissem<strong>en</strong>ts de <strong>santé</strong> et médico-sociaux,<br />

secteur associatif et caritatif, professionnels de <strong>santé</strong>, réseaux de proximité, associations, Insee, Orsa, BDD,<br />

égalem<strong>en</strong>t les élus et le CCAS <strong>pour</strong> le groupe E, ainsi que données quantitatives dét<strong>en</strong>ues par les institutionnels<br />

à mobiliser à l’occasion d’un <strong>Comité</strong> de pilotage <strong>pour</strong> le groupe F<br />

• Ressources externes d’expertise technique et de méthodologie : bureau d’étude sous forme de cabinet d’audit<br />

(groupes E et F)<br />

• Ressources internes, du milieu, apportant de <strong>la</strong> connaissance vécue : popu<strong>la</strong>tion concernée et sil<strong>en</strong>cieuse ou<br />

oubliée (transpar<strong>en</strong>te), associations d’usagers, secteur associatif et caritatif bénévole (groupe H), opérateurs de<br />

terrain y compris habitants (groupe F).<br />

La deuxième approche des ressources se questionne sur <strong>la</strong> pertin<strong>en</strong>ce du choix à opérer <strong>en</strong>tre :<br />

• La sollicitation d’un bureau d’étude externe au risque de rupture <strong>en</strong>tre diagnostics et actions et perte de<br />

mobilisation<br />

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