cas decommune de b - Unesco
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en ca<strong>de</strong>nce avec une baguette sur un fond <strong>de</strong> <strong>cas</strong>serole.<br />
Cependant, l’instrument dont ils tirent le son le plus inattendu, c’est leur voix.<br />
Lorsqu’ils chantent en chœur, leur chant constitue une véritable chorale polyphonique<br />
i<strong>de</strong>ntifiable et très distincte <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s autres ethnies. La musique est une activité naturelle<br />
pour les pygmées.<br />
Ils apprennent à chanter en même temps qu’à parler ; il n’y a pas <strong>de</strong> chant sans la<br />
danse, pour eux, tout est un prétexte <strong>de</strong> danser : une bonne chasse, la naissance <strong>de</strong> jumeaux. Si<br />
les danses rituelles <strong>de</strong> la préparation à la chasse sont réservées aux femmes, elles sont exclues<br />
<strong>de</strong> la danse <strong>de</strong> circoncision.<br />
C’est pendant les danses que le pygmée cherche son partenaire, celui qui esquisse<br />
bien les pas <strong>de</strong> danse et vice- versa ; c’est une oc<strong>cas</strong>ion pour démontrer ses compétences, ses<br />
talents. Ils pratiquent également une danse compliquée, celle d’imiter les animaux, leurs<br />
gestes et leurs cris. Ce qui leur permet <strong>de</strong> les connaître et <strong>de</strong> les approcher.<br />
Photo n°6: Danse mokondi<br />
Source: cliché auteur, réalisé le 25 juin à 16 heures.<br />
Les contes et loisirs<br />
Les contes constituent « les traditions orales <strong>de</strong>s pygmées Aka », ils sont proclamés le 7<br />
novembre 2003 par l’UNESCO, comme patrimoine mondial oral et immatériel (Cf. le<br />
document aux Annexes 3).<br />
Les pygmées ne jouent pas au hasard. Leurs jeux sont basés sur <strong>de</strong>s faits, <strong>de</strong>s réalités<br />
qu’ils seront appelés à connaître durant toute leur vie. Leurs loisirs s’inscrivent sur les rites<br />
qu’ils doivent améliorer et sur lesquels ils essayent leurs talents. Pour cela, ils vont en forêt<br />
pour grimper dans les arbres, visiter les pièges, se distraire là où ils ont terrassé les palmiers<br />
pour extraire la sève élaborée, chercher les traces <strong>de</strong>s gibiers. Pour les femmes et les filles,<br />
elles vont déterrer l’igname sauvage « Ekoulé » ; une igname peut remplir un panier. Autre<br />
loisir : les jeunes <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sexes partent à la recherche du fruit sauvage « To ». De retour au<br />
campement, tous les pygmées jouent au « Kourendé » qui est une sorte <strong>de</strong> balançoire attachée<br />
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