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MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE - INRP

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7 Avril 34 PARTIE <strong>GÉNÉRAL</strong>E<br />

LA PAGE RECREATIVE<br />

La naissance de la III e République<br />

et M. F. Bouisson.<br />

N jour, un parlementaire était à la tribune;<br />

U il faisait un -excellent discours documenté,<br />

intéressant, mais :<br />

— La République, dit-il, n'a encore que<br />

67 ans*..<br />

On était en 1927. M. Bouisson bondit sur son<br />

siège, se pencha vers l'orateur :<br />

— 57, mon ami, 57; de 1870 à 1927, il n'y a que<br />

57 ans.<br />

— Bah ! fit le député plaisamment, la République<br />

n'est pas femme à se fâcher pour cela.<br />

Elle s'en moque bien.<br />

—• Oui, la République ! dit alors M. Bouisson<br />

au milieu des rires de toute la Chambre; mais,<br />

moi aussi, je suis né en 1870, et je ne veux pas<br />

qu'on dise que j'ai 67 ans !<br />

(Voilà).<br />

RCommuniqué par M. PIERRE GAMACHE,<br />

L ihsl., Pointu-Noire. (A. E. F.).<br />

Un mot du roi des Belges.<br />

K roi des. Belges menait. souvent à Paris,<br />

L incognito. Au cours d'une de ces visites,<br />

il y a quelques années/il ^accepta ^ dîner, un<br />

soir, chez une grande dame française afui de<br />

rencontrer un écrivain célèbre.<br />

Celui-ci, dont les idées révolutionnaires<br />

n'étaient ignorées de personne, crut devoir, tout<br />

en dégustant des mets savoureux, tenir devantle<br />

roi des propos incendiaires.<br />

Albert I er , qui l'écoutait avec attention,<br />

remarqua l'air affreusement gêné de la maîtresse :<br />

de maison. Alors il se pencha vers elle et' lui dit<br />

à l'oreille, tandis que l'écrivain se servait une:<br />

part copieuse de truffes au Champagne :<br />

—• Regardez ce qu'il mange et vous ne croirez:<br />

pas ce qu'il dit.<br />

- (Voilà.)<br />

Communiqué par MME BRICIIE,<br />

D ojue E.Decorps. Villeurbanne (Rhône).<br />

Le châtiment.<br />

P'IIÀRLES-QUINT, dans sa retraité, se livrait<br />

à des travaux d'horlogerie. Or, un matin,<br />

son domestiqué, entrant dans la cellule de son<br />

royal maître, renverse maladroitement la table<br />

où se trouvaient alignées une trentaine de<br />

montres. Le domestique devient blême. Il<br />

s'attend à quelque châtiment. Quelle n'est ças<br />

sa stupéfaction de voir Charles-Quint lui designer,<br />

en souriant, les môntres brisées :<br />

: — Bravo, mon enfant. Tu es plus habile que<br />

moi, car t u as trouvé le moyen de les mettre<br />

toutes d'accord.<br />

Lectures pour ions. L. Lovs.<br />

[<br />

Communiqué par MME HERBA-UT, inst.<br />

Boirargues} par Montpellier (.Hérault).<br />

Une épitaphe de Catherine de Médicis.<br />

\TOICI line épitaphç de Catherine de Médicis<br />

qui eut, à son époque, un grand succès :<br />

« La reine, ci-gît,, fut un diable-et u ç ange<br />

Toute pleine de blâme et de louange<br />

Elle soutint l'Etat et l'Etat mit à bas<br />

Elle fit maints accords et non moins dé débats<br />

Elle enfanta trois rois et trois guerres civiles<br />

Fit bâtir des châteaux .et ruina des villes<br />

Fit de bonnes lois et dé mauvais édits'<br />

Souhaite-lui, passant, çnfer et paradis. »<br />

Reines de France, par EMILIE CARPENTIER.<br />

U<br />

I Communiqué par ÎÎME' G AUTIER, inslit.<br />

L Chànipdchicrs (Dèux-Sèires),<br />

Vocation.<br />

NE vocation n'est pas toujours- bien marquée,<br />

un flottement se produit, on tergi­<br />

verse, on s'interroge, on "se tâte, puis, les circonstances<br />

aidant, il faut souvent peu de chose<br />

pour en décider.<br />

Un jeune homme avait ainsi longtemps<br />

hésité entre la peinture et la médecine. Finalement,<br />

il s'était- arrêté à l'idée, qu'un jour, il<br />

serait médecin.<br />

Des amis lui demandèrent les raisons qui<br />

avaient pu amener ainsi assez subitement 6a<br />

détermination : « Voici, dit-il : dans la peinture,<br />

toutes les fautes sont exposées à la vue, tandis<br />

que dans la médecine, elles sont entenrées avec<br />

le malade ».<br />

Marseille-Matin.<br />

FCommuniqué par JIME PASTORET, inslit.<br />

|_ à Seillans (Var).<br />

La rose et la violette.<br />

'INSTITUTRICE cherche à faire comprendre<br />

L par l'image la différence existant entre<br />

la rose et la violette.<br />

— Une belle- dame, dit-elle, portant une<br />

somptueuse toilette, passe fièrement dans la<br />

rue, sans daigner regarder personne : c'est la<br />

rose. Derrière elle,, vient une petite créature qui<br />

marche tête baissée.<br />

Et une élève d'interrompre :<br />

— C'est son mari.-<br />

Communiqne par MLLE ÏVIR!\ISIER, insl.,<br />

I à la Grand*Maison (Pas-de-Calais).<br />

Le subtil mendiant.<br />

ous la place de la Concorde, dans les cou­<br />

S loirs du Métro et du Nord-Sud où passent<br />

des milliers de voyageurs, un mendiant s'est<br />

installé sur un petit pliant, la casquette à la<br />

main. Il fait de belles journées. Frais et gaillard,<br />

il pourrait travailler : il aime mieux gagner<br />

ainsi sa vie.<br />

Voici le brèf dialogue que nous surprimes<br />

hier entré un passant trop moraliste et lui :<br />

— N'avez-vous pas honte, disait le passant,<br />

de faire un pareil métier ?<br />

— Monsieur, répliqua le drôle, j accepte<br />

l'argent des imbéciles, et non leurs impér-<br />

tineilCeS ' . ' (VAvénir).<br />

VCommuhiquè par "M. 'GEORGES TEXIER,<br />

L • iiïstitixteûr'ù Sigismoiid (Vendée).<br />

Chacune des anecdotes de la Page récréative donnent lieu à une rétribution de cinq francs.

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