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La présence des Métis dans les pensionnats

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<strong>La</strong> <strong>présence</strong> <strong>des</strong> <strong>Métis</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>pensionnats</strong> : Analyse de la recherche<br />

haig-Brown, Celia (1988). Resistance and Renewal: surviving The Indian Residential<br />

school. vancouver, C.-B.: arsenal pulp press Ltd.<br />

George Manuel, dirigeant et auteur secwepemic, écrivit : « Tous <strong>les</strong> domaines de nos vies qui n’étaient pas<br />

touchés par l’agent <strong>des</strong> Indiens étaient régis par le prêtre » (28). Le gouvernement cherchait à assimiler<br />

<strong>les</strong> Indiens par la christianisation et la civilisation; il donna cette tâche aux ordres religieux — prêtres et<br />

instituteurs.<br />

<strong>La</strong> congrégation <strong>des</strong> Oblats de Marie Immaculée fut fondée en France en 1812 par Eugène de Mazenod.<br />

C’est à la suite d’une demande de l’évêque de Montréal qu’ils apportèrent leur première contribution<br />

en Amérique du Nord. Un petit groupe d’oblats arriva en Oregon en 1847. Il fut décidé que la seule<br />

façon de s’assurer que <strong>les</strong> Autochtones abandonneraient leur style de vie migrateur était de <strong>les</strong> persuader<br />

d’abandonner leurs propres croyances religieuses pour s’engager <strong>dans</strong> le christianisme.<br />

Fort Kamloops, un poste de commerce de la Compagnie du Nord-Ouest, devint le site idéal pour<br />

l’établissement d’une mission (33). Bien que <strong>les</strong> oblats aient exploité une école pour enfants <strong>dans</strong> un autre<br />

endroit, ils prirent le contrôle du pensionnat permanent en 1893 (33-34).<br />

En Colombie-Britannique, <strong>les</strong> missionnaires et <strong>les</strong> gouvernements s’unirent pour régler le « problème<br />

indien » (34). Les gouvernements utilisèrent <strong>les</strong> missionnaires pour convaincre <strong>les</strong> populations autochtones<br />

à limiter leurs déplacements, à adopter un style de vie agraire et à abandonner leur culture.<br />

<strong>La</strong> section du livre que nous avons étudiée traite ensuite du pensionnat de Kamloops (33-37).<br />

harrison, Julia (1985). <strong>Métis</strong> people Between Two Worlds. vancouver, C.-B.: Glenowalberta<br />

Institute.<br />

Les expériences que connurent <strong>les</strong> <strong>Métis</strong> au chapitre de l’éducation n’étaient pas toujours <strong>les</strong> mêmes, car<br />

el<strong>les</strong> dépendaient de leur classification « légale », qui, elle-même était très imprécise. L’auteur relève, par<br />

exemple, que lorsque <strong>des</strong> commissions d’étude <strong>des</strong> traités et <strong>des</strong> titres commencèrent à être mises en place<br />

<strong>dans</strong> l’Ouest, le clergé encouragea souvent <strong>les</strong> gens à choisir le traité plutôt que le titre, « en partie parce<br />

que <strong>les</strong> missions recevaient <strong>des</strong> subventions du gouvernement selon le nombre de personnes inscrites <strong>dans</strong><br />

leurs éco<strong>les</strong>, qui el<strong>les</strong>, étaient exclusivement réservées aux enfants indiens visés par un traité » (76).<br />

On dissuada <strong>les</strong> <strong>Métis</strong> de fréquenter <strong>les</strong> éco<strong>les</strong> publiques en raison du racisme et <strong>des</strong> sévices que leur<br />

faisaient subir <strong>les</strong> enfants blancs. L’auteur cite, par exemple, Dorothy Miller d’Amisk, en Alberta, qui<br />

se souvient que « <strong>les</strong> enfants se rendaient à l’école bien habillés et bien nourris. <strong>La</strong> raison pour laquelle<br />

certains abandonnèrent l’école est que <strong>les</strong> Blancs <strong>les</strong> ignoraient et leur proféraient <strong>des</strong> insultes à propos<br />

de leur nationalité » (133).<br />

Lussier, antoine s. et D. Bruce sealey (1978). The Other Natives: the-<strong>les</strong> <strong>Métis</strong>,<br />

volume 2. Winnipeg, MB: Manitoba <strong>Métis</strong> Federation press.<br />

Le présent résumé porte surtout sur le chapitre VI et, plus particulièrement, sur « la réserve <strong>des</strong> Sangmêlés<br />

de Saint-Paul-<strong>des</strong>-<strong>Métis</strong> en Alberta 1869-1909. » Ce chapitre souligne que le succès de Riel en<br />

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