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Séance du 18 mars 2011 - Pays d'Aubagne et de l'Etoile

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aussi le soutien à la filière thermique, je pourrais aller un peu plus loin mais je ne voudrais pas<br />

prendre la parole plus longtemps.<br />

Tout ceci me fait dire qu’on est loin <strong>de</strong> la communication, on est plutôt dans l’actif, dans l’action.<br />

Merci.<br />

Monsieur BOSCH : Merci Madame la Prési<strong>de</strong>nte.<br />

Comme Monsieur CHARTON, c’est l’exaspération qui me fait prendre la parole, je ne l’avais pas<br />

prévu ; bon l’exaspération est un peu r<strong>et</strong>ombée, c’est peut-être mieux parce que, sous le coup <strong>de</strong><br />

la colère, ce n’est pas forcément là qu’on est le plus pertinent.<br />

Mais, comme Monsieur CHARTON, recevoir <strong>de</strong>s leçons à longueur <strong>de</strong> conseils communautaires<br />

m’est insupportable <strong>et</strong> dans ce domaine, Madame BARTHELEMY a atteint le somm<strong>et</strong>, maintenant,<br />

elle donne <strong>de</strong>s leçons au Ministère <strong>de</strong>s transports, donc vous savez que s’il y a <strong>de</strong>s soucis <strong>de</strong><br />

développement <strong>du</strong>rable au gouvernement, Monsieur SARKOZY peut venir à Aubagne, il aura peutêtre<br />

une future ministre <strong>de</strong> forte envergure.<br />

Mais ce qui m’a frappé dans les interventions <strong>de</strong> l’opposition, comme d’habitu<strong>de</strong>, c’est la vision<br />

rabougrie <strong>de</strong> la politique que ces interventions portent <strong>et</strong> que partagent les personnes qui les<br />

portent :<br />

• Quand, dans la gratuité <strong>de</strong>s transports, on ne voit qu’une perte <strong>de</strong> rec<strong>et</strong>tes, alors que<br />

l’incroyable impact social, environnemental dans le vivre ensemble que c<strong>et</strong>te mesure a<br />

provoqué, je n’en dirai pas plus…<br />

• quand on ose parler <strong>de</strong> parcours rési<strong>de</strong>ntiel <strong>et</strong> qu’on sait, <strong>de</strong> façon évi<strong>de</strong>nte, que tout<br />

parcours rési<strong>de</strong>ntiel est impossible sans logements sociaux, sans <strong>de</strong>sserrer l’étau <strong>du</strong><br />

marché immobilier…<br />

c’est insupportable <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s leçons aussi sur ce domaine-là, c’est encore plus insupportable<br />

pour le service public.<br />

Moi qui travaille dans le service public, quand on ose parler <strong>de</strong> l’é<strong>du</strong>cation, <strong>de</strong> la santé, <strong>de</strong> la<br />

justice, que ce soit le personnel ou les usagers <strong>de</strong> ces services publics, c’est un démantèlement qui<br />

est fait <strong>de</strong>puis 3 ans par Monsieur SARKOZY dans ce domaine-là.<br />

Alors après, cerise sur le gâteau, quelle vision rabougrie <strong>de</strong>s échanges entre les peuples qui<br />

n’apporteraient rien aux aubagnais ; il aurait fallu peut-être que vous soyez dans la salle <strong>du</strong> Bras<br />

d’Or lorsqu’il y a eu une soirée africaine <strong>et</strong> vous auriez peut-être eu une autre vision <strong>de</strong>s rapports<br />

entre les peuples ; mais il est vrai qu’aujourd'hui, quand un ministre <strong>de</strong> la république française<br />

parle <strong>de</strong>s français qui ne se sentiraient pas chez eux, qui ne voit que l’apport <strong>de</strong>s immigrés comme<br />

c<strong>et</strong>te sensation <strong>de</strong> français qui ne se sentiraient pas chez eux, je comprends que c<strong>et</strong>te vision<br />

rabougrie vous anime aussi.<br />

Hé bien, sachez qu’à Aubagne, dans c<strong>et</strong>te salle-là, ce jour-là par exemple, il y avait <strong>de</strong>s amis venus<br />

d’Afrique qui se sentent bien chez eux <strong>et</strong> nous, nous nous sentons bien chez nous, avec eux, avec<br />

c<strong>et</strong>te diversité-là, à l’occasion nous nous sentons bien aussi en Afrique ; à ce propos-là, une p<strong>et</strong>ite<br />

remarque, j’ai trouvé insupportable aussi, j’ai eu la chance d’aller en Afrique, <strong>de</strong> voir la facilité avec<br />

laquelle un français pouvait rentrer dans ce pays <strong>et</strong> <strong>de</strong> voir l’accueil incroyable fait dès l’aéroport<br />

<strong>de</strong> Roissy Charles <strong>de</strong> Gaulle aux gens qui arrivent d’Afrique.<br />

Alors voilà ce que je voulais vous dire, Madame, Monsieur, je ne partage pas votre vision rabougrie<br />

<strong>de</strong> la politique <strong>et</strong> <strong>de</strong>s rapports humains, je vous la laisse !<br />

Madame GIOVANNANGELI : Olivier BOSCH, désolée, parce qu’une partie <strong>de</strong> l’opposition n’a pas<br />

cru bon <strong>de</strong>voir entendre les magnifiques propos que vous venez <strong>de</strong> tenir !<br />

Madame HEUMANN : Merci Madame la Prési<strong>de</strong>nte.<br />

Je reviendrai sur la question <strong>de</strong> la démocratie participative <strong>et</strong> <strong>de</strong> la démocratie au sein <strong>de</strong> notre<br />

équipe majoritaire communautaire ; il semblerait que, parce qu’une sensibilité s’exprime, on<br />

veuille, en l’occurrence Monsieur JULIEN, tout <strong>de</strong> suite insinuer qu’il y aurait dissension, qu’il y<br />

aurait bagarre entre toutes les sensibilités <strong>de</strong> notre agglo, oui, il y a <strong>de</strong>s sensibilités dans notre<br />

majorité, c’est ça le débat démocratique <strong>et</strong> c’est très bien, qu’à un moment donné, ça puisse<br />

s’exprimer <strong>et</strong> ça s’exprime dans tous les conseils, aussi bien les conseils municipaux que les<br />

conseils communautaires.<br />

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