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Séance du 18 mars 2011 - Pays d'Aubagne et de l'Etoile

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Donc, en résumé :<br />

1. on se constitue partie civile lorsque les conseils disent qu’il est temps <strong>de</strong> le faire,<br />

2. il n’est pas opportun que <strong>de</strong>s personnes, même si elles ont d’éminentes qualités,<br />

représentent une communauté à laquelle elles appartiennent parce qu’elles n’ont plus c<strong>et</strong>te<br />

indépendance qui, pour moi, est fondamentale dans l’exercice <strong>de</strong> notre activité,<br />

3. je fais confiance à notre confrère CECCALDI qui a su montrer ses compétences <strong>et</strong> qui est<br />

reconnu en tant que pénaliste dans notre profession, pour exercer, normalement,<br />

pleinement <strong>et</strong> en toute indépendance, son activité professionnelle.<br />

Madame GIOVANNANGELI : Je vous remercie ; je crois que les choses sont claires, nous allons<br />

passé, maintenant, à l’ordre <strong>du</strong> jour <strong>de</strong> notre conseil en commençant tout <strong>de</strong> suite par la<br />

délibération n° 1, je repasse la parole à Patrick ARNOUX pour notre débat sur les orientations<br />

budgétaires.<br />

Monsieur ARNOUX : Merci Madame la Prési<strong>de</strong>nte (en regr<strong>et</strong>tant fortement l’inopportun renvoi <strong>de</strong><br />

ce débat d’orientations budgétaires à ce jour, car il m’a semblé que la <strong>de</strong>rnière fois la salle était<br />

comble, que nous avions même droit aux télévisions, je regr<strong>et</strong>te que ces télévisions ne soient pas<br />

là, aujourd'hui, pour le débat d’orientations budgétaires). C’est une simple réflexion, je ne dis pas<br />

que j’en suis désespéré mais j’aurais pu passer à la télé, sur FR3.<br />

Soyons plus sérieux, mes chers collègues, chacun a eu à sa disposition le rapport pour notre débat<br />

d’orientations budgétaires, je souhaite donc, non pas faire lecture <strong>du</strong> document dont le contenu<br />

est au <strong>de</strong>meurant fort riche, mais donner en complément <strong>de</strong> celui-ci tout son sens à la démarche<br />

qui est la nôtre.<br />

Faut-il le rappeler, le débat d’orientations budgétaires doit avoir lieu dans une pério<strong>de</strong> maximum<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois avant le vote <strong>du</strong> budg<strong>et</strong>. Ainsi, conformément à la réglementation, nous pourrions<br />

convenir d’adopter le budg<strong>et</strong> primitif <strong>de</strong> notre Communauté lors <strong>du</strong> prochain Conseil, le 20 avril<br />

prochain.<br />

Pourquoi présenter le budg<strong>et</strong> si tardivement ? Tout d’abord parce que la loi <strong>de</strong> finances nous le<br />

perm<strong>et</strong> <strong>et</strong> nous ne sommes pas les seuls dans ce pays à être confrontés au brouillard le plus total<br />

s’agissant <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces pour notre collectivité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te loi <strong>de</strong> finances. A ce jour, personne ne<br />

maîtrise les conséquences concrètes <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong> la taxe professionnelle.<br />

Pensez que les critères <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong> la cotisation sur la valeur ajoutée <strong>de</strong>s entreprises (CVAE)<br />

ont changé dix fois en dix-huit mois. Il est donc –<strong>et</strong> je le dis en pesant mes mots- quasiment<br />

impossible d’établir <strong>de</strong>s simulations prospectives pertinentes puisque personne ne sait exactement<br />

ce que sera le ren<strong>de</strong>ment fiscal <strong>de</strong> la CVAE. Mais j’y reviendrai.<br />

S’agissant <strong>de</strong> notre DOB, travaillé en commissions, il a été par la suite présenté dans les<br />

communes, au personnel <strong>de</strong> l’agglo, ainsi qu’au Conseil <strong>de</strong> Développement. C’est dire si ce<br />

moment essentiel <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> notre collectivité que sera notre débat <strong>de</strong> ce soir, représente une<br />

étape majeure dans le cycle d’élaboration budgétaire.<br />

Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la disparition <strong>de</strong> la taxe professionnelle, le Gouvernement a imposé, le 16 décembre<br />

<strong>de</strong>rnier, sa réforme <strong>de</strong>s Collectivités locales. L’immense majorité <strong>de</strong>s élus locaux –<strong>de</strong> toutes<br />

couleurs politiques– l’ont ressenti comme un terrible mépris. Et ce d’autant que ces mêmes élus<br />

locaux sont montrés <strong>du</strong> doigt par le gouvernement actuel <strong>et</strong> seraient, selon ce même<br />

gouvernement, fauteurs <strong>de</strong> d<strong>et</strong>tes publiques.<br />

Faut-il le rappeler, les collectivités locales n’ont pas le droit <strong>de</strong> présenter leurs comptes en déficit<br />

(contrairement à l’Etat). Leurs dépenses <strong>de</strong> fonctionnement sont couvertes par leurs ressources<br />

courantes <strong>et</strong> elles autofinancent l’essentiel <strong>de</strong> leur investissement.<br />

Il faut aussi une dose certaine <strong>de</strong> mauvaise foi pour s’étonner <strong>de</strong>s recrutements <strong>et</strong> <strong>de</strong> la<br />

progression <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> la fonction publique territoriale, alors qu’ils sont, dans une très large<br />

mesure, la conséquence <strong>du</strong> désengagement <strong>de</strong> l’Etat.<br />

Vouloir transformer les collectivités territoriales en mauvais élèves en termes <strong>de</strong> gestion relève<br />

d’un véritable tour <strong>de</strong> passe–passe gouvernemental pour leur imposer une cure d’austérité sans<br />

précé<strong>de</strong>nt.<br />

Reste la question essentielle : celle <strong>du</strong> niveau <strong>et</strong> <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s services publics à m<strong>et</strong>tre en<br />

œuvre, auxquels les Français sont tellement attachés <strong>et</strong> le prix à payer pour cela. Plus <strong>de</strong> 100 000<br />

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