Séance du 18 mars 2011 - Pays d'Aubagne et de l'Etoile

droit de dessiner le futur visage de la commune comme ils l’entendent et je considère que cette
délibération, c’est un vrai « coup de pied de l’âne » à la veille d’une cantonale, un vrai « coup de
pied de l’âne » mais que vraiment ce « coup de pied de l’âne », il tire en l’air. Vous êtes mal
tombés avec lui, sincèrement !
Monsieur AICARDI : Madame BARTHELEMY, vous dites que chacun est maître chez soi, sauf s’il
y a risque pour les autres parce que moi, je comprends bien que toutes les communes de la CUM
aient voté, à l’unanimité, le POS de Gémenos parce qu’effectivement, les risques sont pour les
autres et moi je dis, très tranquillement, la commune de Cuges-les-Pins proposera un avis
favorable au PLU de Gémenos parce qu’on va se baser sur les rapports de Cuges-les-Pins et
Gémenos.
Nous, nos zones limitrophes sont garanties « espaces boisés classés, zones vertes », mais à
l’agglo, il y a un risque territorial pour Aubagne et bien entendu, je pense qu’Aubagne donnera un
avis défavorable, pour la communauté d’agglomération ce n’est pas un risque territorial puisqu’au
sens administratif, on n’est pas un territoire ce sont des juxtapositions de communes, mais il y a
un risque d’inondations et d’assainissement.
Qui paiera l’augmentation des réseaux qui passent à La Penne-sur-Huveaune et à Aubagne si
Gémenos nous construit, dans sa zone agricole ? Nous ! Donc il y a un risque financier et c’est làdessus
que moi, je vote cette délibération parce qu’il y a effectivement risque pour les autres et
Septèmes qui est une commune communiste, sûrement qu’elle vote pour, il n’y a pas de risque
pour elle.
Une commune doit regarder les risques qui sont pour elle ; moi, demain je vais voter un avis
favorable sur le PLU du Castellet, j’ai regardé le Castellet, il ne modifie que le Brulat, çà ne
concerne pas Cuges-les-Pins, bien entendu qu’il est maître chez lui donc je lui donne un avis
favorable, mais là, on délibère sur un risque ; ce risque, si GIBERTI nous démontre qu’il n’y en a
pas ou qu’il nous dise s’il faut augmenter les tuyaux, c’est moi qui paie et bien on verra bien !
Mais en l’état des documents que j’ai lus (j’ai reçu le CD), il n’y a pas les rapports, il n’y a pas les
études, il dit lui-même que le PPRI est toujours en cours d’instruction à la DTM, je ne vois pas
comment on peut voter un PLU lorsque le PPRI est encore en cours ; il y a un problème là, qui va
supporter le risque d’inondation ? Ce n’est pas Cuges-les-Pins, sûrement, pour aller à Cuges-les-
Pins il faut monter, mais c’est Aubagne et La Penne-sur-Huveaune (inondations et
assainissement).
Donc effectivement, chacun est maître chez lui sauf s’il « n’emmerde pas les autres », excusez-moi
l’expression ! Or là, il y a un risque et ce risque, nous, en tant qu’agglo on ne peut pas l’admettre
et je redis qu’à Cuges-les-Pins, on donnera un avis favorable car, effectivement, ces risques
impactent Aubagne sur le plan du territoire mais n’impactent pas Cuges-les-Pins, nous nous
baserons là-dessus, mais ce n’est pas contradictoire, il y a un risque pour l’agglo, financièrement
et un risque territorial pour Aubagne donc la délibération doit être votée.
Madame MAKEEFF : Je suis perplexe, inquiète, face à ces choix qui, une nouvelle fois, entraîne
des conséquences sur notre territoire ; par exemple, éradiquer le peu de terres agricoles qui
restent sur cette commune, ne pas préserver cette richesse patrimoniale qui, devant le contexte
actuel, nous amène à réfléchir sur le modèle de société que l’on va transmettre aux générations
futures.
Ces biens vitaux qui nourrissaient nos grands-parents et vont manquer à nos enfants, c’est bel et
bien un acte irresponsable de la part des élus et encore une fois, très inquiétant. Si j’ai bien
compris, les seuls et uniques endroits aménagés où sont réunis et la terre arable (c’est-à-dire la
terre végétale) et l’accès à l’eau, ce sont vos magnifiques ronds-points. Voilà, c’est à méditer…
Madame BARTHELEMY : Oui, je voudrais répondre à Monsieur AICARDI mais je constate que
chacun regarde « midi au dessus de sa porte ». Monsieur AICARDI, j’ai bien compris votre
raisonnement qui est assez logique d’ailleurs, je pense que dans sa lettre, Roland GIBERTI a
parfaitement répondu au problème d’inondations mais vous avez dit : « moi, c’est pour çà que je
m’y oppose, c’est parce qu’il y a un risque… ».
Sauf que la délibération ce n’est pas çà, la délibération elle parle aussi de « pas assez de mixité
sociale », elle parle aussi du fait qu’il y aurait des espaces agricoles qui disparaîtraient alors que,
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