Les clefs des Portes de demain - Le chasseur abstrait

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Portugais, (1508) décrivent l'Europe du Nord recouverte d'un glacier semblable à ce que ce devait être il y a
quinze mille ans...
D'où tenaient-ils ces renseignements ? Certainement d'une carte très ancienne qu'ils découvrirent et qui leur
servit de modèle.
Mais qui avait tracé cet original ?
Nos ancêtres n'étaient donc pas aussi ignares que l'on veut bien dire
Dans un ancien texte hindou, il est écrit :
*****
"Les rayons du soleil rejoignent les rayons de lumière dans l'atmosphère terrestre. Il y a donc de la
lumière et de la chaleur sur terre car cette dernière est contenue dans l'atmosphère terrestre."
Dans le Rig Veda (deux mille cinq cents environ av. J.-C.) comme dans le "Popol Vuh" des Mayas datant
de la même époque, il est écrit :
"Le soleil est sombre, sa chaleur n'est pas révélée avant que ses vibrations ne pénètrent dans la couche
de l'atmosphère de la terre."
De même, les alchimistes du moyen âge affirmaient :
"Le soleil est une étoile froide et ses rayons sont glacés et sombres."
Comment pouvaient-ils le savoir alors que nous ne l'avons appris, à notre grande stupéfaction, qu'en 1931
lorsque le professeur Piccard est revenu de son ascension en ballon à plus de seize mille mètres, dans la
stratosphère, en lançant cette nouvelle sensationnelle : le soleil est froid ; dans le vide interstellaire, il fait noir
et froid ?
Grâce aux voyages et aux études de plus en plus performants, l'homme est en mesure de construire une
mappemonde relativement précise. Il sait donc que la surface du globe comporte 70,80 % de mers et 29,20 %
- un peu moins du tiers - de terre ferme.
Or, dans l'Avesta, textes sacrés des adeptes de Zoroastre, quelques cinq à six cents ans avant J.-C., il
était écrit :
"Yima fractionna alors la terre de telle sorte qu'elle augmenta trois fois d'étendue. Sur un tiers de sa
surface ne déambulèrent plus que les troupeaux, les animaux de trait et les hommes."
Pourtant, ces anciens habitants de la Perse n'avaient aucune carte de notre monde. Ils ne pouvaient
connaître, théoriquement, que leur Moyen-Orient puisqu'ils vivaient, nous apprend-on, comme les autres
peuples d'alors, recroquevillés sur eux-mêmes.
Et ce n'est pas tout !
Jadis, l'ingénieur Eupalinios dirigea le percement du tunnel de Samos, long de neuf cents mètres, qu'il fit
commencer par ses deux extrémités. Les ouvriers se rencontrèrent très exactement au centre d'un tunnel
parfaitement rectiligne.
Nous nous sommes extasiés récemment lorsque ce fut réalisé au mont Blanc ou sous la Manche avec des
radars et des instruments électroniques perfectionnés. Eupalinios, lui, théoriquement, ne disposait même pas
d'une boussole !
Il y a quelques siècles seulement, Benjamin Franklin inventa le paratonnerre ; or, il y a trois mille ans, le
temple de Salomon en comportait vingt quatre. La description qui en est faite ne laisse aucun doute à ce sujet.
Il est bien précisé dans la Bible que le toit du temple lambrissé en bois de cèdre recouvert d'une dorure
épaisse, était garni d'un bout à l'autre de longues lames de fer ou d'acier pointues et dorées. Que les faces du
monument étaient aussi recouvertes de bois fortement doré. Enfin, que sous le parvis du temple existaient des
citernes dans lesquelles l'eau s'écoulait par des tuyaux métalliques. Le temple resta intact pendant plus de
mille ans...
Lorsque j'ai lu ce passage, l'auteur parlait de la circoncision :
Les Israélites, depuis près de quatre mille ans, circoncisent tous les enfants mâles âgés de huit jours.
Pourquoi huit jours au lieu de cinq ou six ? Quatre mille ans plus tard, les médecins viennent de découvrir que
c'est à partir du huitième jour que le nouveau né dispose d'une quantité de vitamine K suffisante pour