Observations - L'Université de la Relation

Observations :
L’EUROPE DES FEMMES ou
LA FIERTE EUROPEENNE...
ou la désutilité de la mâle peur...
Dans les pays ayant pratiqué une libération totale de la censure
sur le sexe, le nombre des propositions commerciales le concernant
est devenu tel, qu’il semble avoir, dans la plupart des cas, entraîné
l’indifférence, quand ce n’est le dégoût. Les enfants doivent écarter
des piles de “revues--spécialisées--dans--ce--qu’est--devenu--l’érotisme”
lorsqu’ils vont au kiosque du coin de la rue pour acheter leurs
bandes dessinées favorites. Peut-être, ces enfants trouvent-ils ça
naturel ? L’avenir nous dira quel sera leur comportement social
lorsqu’ils seront parvenus à l’âge adulte. La seule observation que
l’on puisse faire, valablement, aujourd’hui, concerne leurs parents ;
visiblement, ceux-ci sont passés à coté de la révolution sexuelle car
ils continuent à prendre le chemin qui les mène aux aires de
production et, chaque fois qu’ils le peuvent, celui qui les conduit aux
magasins de consommation...
Les motivations à produire pour consommer
ont été plus fortes que
les motivations à trouver une issue débouchant sur
DE NOUVELLES NORMES DE VIE
balayant l’absurdité d’un système contraignant
au profit de la création d’un système dynamisant
le goût de vivre et la recherche du bonheur...
Les hommes du XXe siècle n’ont vu dans la libération de la sexualité
que son reflet déformé par l’enseignement qu’ils avaient reçu et
n’ont perçu que des fragments de “névroses”, “d’anormalité”, “de
perversité”. La révolution sexuelle, sur ce plan, a été trahie par le
commerce : l’exercice d’une activité naturelle pour le corps et
désaliénante pour l’esprit est restée au second plan et a été ramenée
à la mercantile notion de profit.
La sex-consommation a donc bien rempli son office
en détournant l’attention des vertus émancipatrices
contenues dans la recherche du plaisir.