Observations - L'Université de la Relation

Aujourd'hui, on demande à des jeunes à qui on laisse un système
éducatif dans un état pitoyable, une dette publique colossale, des retraites
hallucinantes à payer, une absence totale de perspective,
de prendre encore sur eux le coût de l'ajustement.
Il est normal que ça explose....
Cette époque et ce pays sont si tristes...
Alice Rufo.
25 ans, normalienne, diplômée de Sciences-po. 58
Ce constat est affligeant
mais ne reflète en rien la réalité de la jeunesse...
Cette jeunesse possède en elle la Conscience,
la somme des consciences de toutes les âmes de la planète.
Si elle ne porte en elle la connaissance de l'expérience,
elle vient par contre, avec cette fantastique conscience.
Quand les anciens rabâchent leurs litanies sur leurs expériences
passées qui doivent servir d'exemple pour un avenir... ils ne se
doutent pas du frein qu'ils mettent à la jeunesse...
Ils la tirent vers le passé...
La Conscience aspire la jeunesse vers le futur
et c'est ce futur qui doit être
la source de la génération du présent.
Il n'est plus question aujourd'hui pour les jeunes,
de créer un présent à partir du passé mais bien de vivre
le présent comme semence d'un futur.
Les cadres établis sur des principes éculés qui sclérosent le présent
parce que non adaptés, ont fait leurs preuves quant à l'efficacité
du conditionnement des masses.
Le chaos actuel en est le fruit AMER et putride...
Pour une société vivante et évolutive, le principe essentiel reste
que le futur doit être le ferment des actions,
des créativités individuelles et collectives du présent,
et non la continuité des résultantes d'un passé.