Observations - L'Université de la Relation

La Créativité collective oblige à un autre regard...
Le citadin s’est coupé de la logique la plus élémentaire de vie, en se créant des
“impératifs industriels” poussés par la rentabilité. Cela l’a contraint à subir un
rythme de vie hors nature, hors de sa nature. Sa course folle à l’argent l’a essoufflé
au point d’en oublier ce qu’il est, et pourquoi il vit. L’objectif, la raison de son vécu
sur Terre s’est évanouie dans le brouillard de sa peur de manquer, de faillir, d’être
dépassé par la pression entretenue par de plus en plus de besoins matériels et
financiers.
Le rural, en observant “les gens de la ville” s’est senti le “paysan”, le laissé pour
compte, le parent pauvre... Contaminé par la course folle à l’argent, il s’est lui aussi
engouffré dans la nécessité de produire plus, oubliant son bon sens et ses valeurs
naturelles.
Ainsi, le monde a été pris d’une sorte de fièvre paludéenne,
piqué par le moustique de “l’argent à tout prix”,
oubliant le plus élémentaire bon sens : LA VIE.
La force de l’habitude est comme un fleuve qui coule dans un sens et semble avoir
toujours été dans ce sens. Le fleuve fluctue en quantité d’eau, en rapidité, mais rien
ne laisse présager qu’il puisse sortir de son lit pour se diriger vers une autre
direction... Cela semble inconcevable aux yeux de beaucoup... et pourtant...
LA CREATIVITE COLLECTIVE
DOIT CHANGER LE COURS DE CE FLEUVE...
PAR ACTION SUR LES BASES DEMOCRATIQUES.
Dans le monde actuel, on peut parler d’une chose qui n’a pas de réalité concrète,
qui existe en potentiel, en désir ou en manque. Combien d’humains ont des mots à
la bouche qui sont des abstractions comme : Liberté, Amour, Dieu, pour donner
des exemples, mots dont la signification reste intellectuelle et qui ne s’inscrivent
en rien dans le réel.
Quand un individu parle de DEMOCRATIE, il exprime, la plupart du temps, son
désir de porter ses chaînes d’une autre manière qu’on aimerait les lui faire porter...
C’est ainsi qu’il manifeste sa liberté. Dans la réalité collective, il ne vit pas en
démocratie, il subit une tyrannie différente masquée sous ce terme. Est-ce
réellement le peuple qui gouverne le pays ? Se gouverne ? Les œillères sont bien
épaisses chez celui qui croit qu’il en est ainsi...
La base d’une démocratie est l’éducation et l’instruction :
l’éducation A LA VIE,
l’instruction sur les besoins d’UN COLLECTIF HUMAIN.
Et non “l’éducation ouverte à tous” pour mieux conditionner...