Observations - L'Université de la Relation
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Le citoyen-ordinaire peut tout comprendre quand on lui explique simplement,<br />
c<strong>la</strong>irement les tenants et aboutissants <strong>de</strong>s actions, mais il ne faut plus le prendre<br />
pour un idiot. Il en est fini du temps où l’on pouvait tout faire gober aux “gens<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> masse”, aux “gens d’en bas” diraient certains, utilisant les arguments <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
peur et du chantage, faisant miroiter les droits et les avantages d’une politique<br />
d’intérêt...<br />
Le citoyen en a par <strong>de</strong>ssus <strong>la</strong> tête <strong>de</strong> se faire rouler dans <strong>la</strong> farine, <strong>de</strong> se faire<br />
prendre pour un enfant débile que l’on peut assujettir sans aucun respect <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
personne...<br />
STOP !... HALTE !... ALTO !... Arrêtez votre jeu !<br />
Il en est fini <strong>de</strong> mettre <strong>de</strong>s emplâtres sur <strong>de</strong>s structures inhumaines qui ne<br />
servent que les forces matérialistes.<br />
Il en est fini <strong>de</strong> jeter <strong>de</strong> <strong>la</strong> poudre aux yeux par <strong>de</strong>s promesses sans len<strong>de</strong>main et<br />
par d’hypothétiques programmes qui finissent toujours en cul <strong>de</strong> sac.<br />
Il en est fini <strong>de</strong>s “partis” et <strong>de</strong> “<strong>la</strong> monnaie <strong>de</strong> singe” car le citoyen-ordinaire<br />
ne fait plus crédit à vos scénarios <strong>de</strong> fausse prospérité, à vos “p<strong>la</strong>ns économiques<br />
sans égalité”, à vos systèmes d’oppression où <strong>la</strong> démocratie est bafouée...<br />
Le citoyen-ordinaire, s’il fut un temps indolent et endormi par les tentations du<br />
confort, ne veut plus présentement être complice du pil<strong>la</strong>ge et <strong>de</strong> <strong>la</strong> dévastation<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète. Il ne veut plus jouer le jeu <strong>de</strong> <strong>la</strong> soumission pour une poignée<br />
d’euros sans valeur. Il refuse désormais les règles du nouvel esc<strong>la</strong>vage... et <strong>la</strong><br />
fracture au niveau du consensus européen est <strong>la</strong> signature <strong>de</strong> ce besoin<br />
impératif <strong>de</strong> changement.<br />
C’est pourquoi gens <strong>de</strong> pouvoir, il va falloir répondre à ces questions en toute<br />
sincérité. L’absence <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> votre part permettra au citoyen-ordinaire <strong>de</strong><br />
déduire votre position...<br />
Les écureuils du Carré Saint-Hubert se sont fait à leur semb<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> liberté.<br />
Nourris, assistés par le passant, ils ne peuvent sortir <strong>de</strong> leur zone... La colline du<br />
Mont Royal est trop éloignée : trop <strong>de</strong> rues, <strong>de</strong> maisons, <strong>de</strong> dangers... et <strong>la</strong> forêt<br />
naturelle <strong>de</strong>s grands bois est <strong>de</strong>venue un rêve, un impossible paradis à<br />
recouvrer...<br />
En sera-t-il <strong>de</strong> même pour le citoyen-ordinaire européen ?...<br />
JLF