Observations - L'Université de la Relation

Réflexions :
Dans un Etat, quel qu’il soit, la circulation de l’information est un devoir
premier pour que tous les citoyens disposent de la connaissance
d’actualité afin de se faire EUX-MEMES une idée sur les faits et les
concepts, sans que l’on pense pour eux, ou qu’on oblige à penser dans
un sens...
Ma réflexion présentement se porte sur les valeurs authentiques des
grands transmetteurs de l’information... et je me questionne.
Constat : l’éthique est bafouée à chaque page de magazine, de
périodique, de journaux écrits ou parlés... ou alors je n’ai pas la même
notion de l’éthique authentique... Les questions qui se posent sont de
savoir si les journalistes ont connaissance de la manipulation ou non ?..
Est-ce que les responsables des groupes de presse ont fait de leurs
reporters des complices inconscients ou ont-ils exprimé clairement ce qu’il
y a derrière le masque ?
La liberté de la presse tant demandée
souligne le fait qu’elle est contrainte,
sinon elle ne demanderait pas une liberté qu’elle détiendrait...
elle n’en parlerait point.
Mais parle-t-on de LA LIBERTE DE PENSER du citoyen-ordinaire
et de son droit à la connaissance véridique ?
Pour des pays qui se veulent démocratiques, pour une Europe qui se
veut dans le respect des différences, il est pour le moins surprenant de
voir encore les acteurs-rapporteurs de l’information réclamer la liberté
de la presse... Non ?
Les regards du monde (du tiers-monde) sont tournés vers l’éclosion de
l’Europe... et ces regards s’interrogent sur les contradictions flagrantes
des vérités et contre-vérités transportées par les flots de l’information
qui dans le flux et le reflux des jours, laissent sur les plages de la
conscience, des détritus et des cadavres de toutes natures...