Observations - L'Université de la Relation

Et quand bien même les Présidences des Etats seraient-elle confiées aux
femmes, de quelles femmes s’agirait-il, sinon de celles qui ont fondé leurs
valeurs morales sur celles enseignées par les hommes ? Cela ne ferait pas
avancer d’un pouce la révolution féminine...
Une grande partie des options à venir repose sur
la contestation du mariage traditionnel...
Ce n’est pas simple dans la vie quotidienne (impôts, vie professionnelle,
enfants, etc.) que de le remettre en cause ; pourtant, si cela n’était pas
réalisé, les femmes souscriraient pour une nouvelle période, de durée
illimitée, à une soumission totale au système masculin.
Bien sûr, toute cette théorie est bien jolie, mais...
...il faut vivre, et vivre dans le contexte d’aujourd’hui,
vivre dans cette société qui a été faite par les hommes...
Ce n’est pas en répétant aux femmes que le mariage est une prostitution
par la loi qu’on changera le monde, mais c’est en leur disant, néanmoins,
qu’on les incitera à réfléchir sur :
le mariage refuge contre l’angoisse
le mariage facteur de structures sécurisantes
qui ne sont des fins en soi que dans une société
qui refuse le droit au bonheur
Les femmes peuvent bouleverser complètement les structures sociales de
notre société en mutation. Elles possèdent pour ce faire, la loi du
nombre, d’abord. Ensuite, qui mieux qu’elles saurait enseigner, aux
hommes et aussi aux enfants dont elles ont la charge, le grand secret du
bonheur ?
Il ne fait aucun doute qu’il soit là, et nulle part ailleurs, le ferment de
LA SEULE GRANDE VRAIE REVOLUTION en faveur d’un art de
vivre nouveau, d’un nouvel art d’aimer, d’un nouvel art d’accéder à la
plénitude d’ETRE...
Il serait vain et fat de prétendre, maintenant, leur donner des recettes,
quelles qu’elles soient....
Ce chapitre vierge leur appartient...
qu’un certain nombre d’hommes sauront lire, le temps venu.
Dominique Dallayrac 61