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25 1% février 1019.
B Les Polonais.
A la date du 20 décembre 1918, le gouvernement belge a reconnu le
Comité national polonais de Paris comme organisation officielle polonaise.
Le Comité national est actuellement én pourparlers avec le gouvernement
de Varsovie, qui a rompu les relations diplomatiques avec l'Allemagne.
C. Les Yougo-Slaves.
Ben que l'Entente ait multiplié les encouragements aux peuples
yougo-slaves, aucun gouvernement nouveau n'a été, jusqu'ici, officielle­
ment reconnu. Mais cela provient de ce qu'il n'y a pas d'Etat yougo-slave
proprement dit, les principaux chefs séparatistes, d'accord avec le cabine 1
de Belgrade, désirant constituer une grande Serbie qui comprendrait,
outre le royaume actuel, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, la
Slavonie, la Dalmatie, la Croat e et la Slovénie. Quoi qu'il en soit, les
actes officiels des puissances alliées prouvent qu'elles reconnaissent
l'inlépendance des Bo niaques, Croaus et Slovènes, et qu'elles entendent
désormais les traiter en alliés.
Dans la catégorie des anciens sujets ennemis, protégés de l'Entente,
il y a lieu de ranger :
A. Les Malmédiens.
A padir de l'année 1915, le gouvernement belge est intervenu, à
•diverses repri-es, auprès des gouvernements britannique et français, en
faveur des sujets prussiens originaires des cantons belges incorporés à
la Prusse en 1815, qui sollicitaient sa protection en manifestant l'inten­
tion d'acquérir, après la guerre, la nationalité belge. Il est juste que la
protection du gouvernement du Roi ne leur fasse pas défaut sur le sol
belg-*.. Cette protection doit s'étendre, d'ailleurs, non seulement aux habi
tants des cantons wnllons, mais à c ux des cantons flamands et luxem­
bourgeois détachés de la Be'gique et incorporés à la Prusse,-, à la condi­
tion que les uns et les autres aient échappé à la germanisation et donnent
toute garantie de loyalisme.
B. Les Alsaciens-Lorrains.
En vertu d'un accord conclu entre le gouvernement de la République
et le gouvernement neige, une commission française, assistée d'un fonc-
tiû'inaire belge, est appelfe à statuer sur le cas des Alstciens-Lorrains
civils qui se trouvent actuelle-nent en Belgique. Une marque distinctive
est apposée sur la carte d'identité de ceux qui inspirent pleine confiance.
Quant aux autres : Allemands immigrés, (Alsacens-Lorrains ayant d^nné
des gages à l'ennemi), ils ont à subir le sort des sujets ennemis.
C. Les Italiens d'Aulriche-Hongrie.
-En vertu d'un.accord conclu avec le cabinet de Rome, il sera accordé,
aux Tries:ins et aux Trentiniens qui inspirent confiance, un cenificat
attestant que le gouvernement italien entend les assimiler à. ses propres