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bob morane l'héritage du flibustier

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— Pablo Cabral, cria l’homme, c’est le lieutenant Parra qui<br />

vous parle. Nous savons que vous êtes dans cette maison. Mieux<br />

vaut vous rendre, car vous n’avez aucune chance.<br />

— Venez nous chercher, si vous l’osez, lieutenant Parra,<br />

hurla Cabral. Si un seul de vos bandits habillés en policiers<br />

s’avise de sortir de son trou, il n’aura même pas le temps de s’en<br />

repentir.<br />

Des massifs, une salve de coups de feu partit et les balles<br />

vinrent s’écraser sur les murs <strong>du</strong> mirador. Déjà, Morane avait<br />

appuyé sur la détente de sa mitraillette. Les projectiles<br />

soulevèrent de petits nuages de poussière devant les pieds <strong>du</strong><br />

lieutenant Parra qui, prudemment, regagna le couvert.<br />

— Ceci est un avertissement, lieutenant Parra, cria Bob.<br />

J’aurais pu vous tuer et, si je ne l’ai pas fait c’est pour que vous<br />

puissiez montrer à vos hommes comme vous savez bien courir.<br />

Le silence se refit, compact. Morane y décelait seulement les<br />

respirations haletantes de ses compagnons, et la sienne propre.<br />

Il faisait chaud, mais il ne savait pas si c’était la chaleur ou<br />

l’angoisse qui mouillait ainsi son front.<br />

Plusieurs minutes passèrent. Dans les massifs, plus rien ne<br />

bougeait.<br />

— On dirait qu’ils sont partis, remarqua Claude.<br />

— Partis ? dit Cabral. Ils nous tiennent, et ils le savent.<br />

Alors, pourquoi partiraient-ils ? Nous aurons de leurs nouvelles<br />

avant longtemps.<br />

Comme il venait d’achever ces paroles, un feu nourri<br />

crépita, si intense qu’ils <strong>du</strong>rent s’allonger tous quatre dans la<br />

crainte d’être touchés par les balles passant par les meurtrières.<br />

Le premier, Morane releva la tête et jeta un coup d’œil audehors.<br />

Plusieurs hommes traversaient les pelouses en courant,<br />

tentant d’atteindre la maison. Une rafale des mitraillettes les<br />

arrêta et plusieurs d’entre eux, touchés, tombèrent et se<br />

traînèrent vers les buissons.<br />

— Lieutenant Parra, cria Cabral, pourquoi ne venez-vous<br />

pas vous-même pour tenter de me capturer ? Sans doute avezvous<br />

peur de mourir… N’ayez crainte, je vous tuerai avec votre<br />

chapeau sur la tête, pour que vous puissiez saluer Satan en<br />

arrivant aux enfers !<br />

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