LA SEMAINE RELIGIEUSE - Diocèse de Quimper et du Léon
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comme à tout cœorchrK 'J£ ? PR? ciler a N - |r - cœur<br />
lui-même a comtCl en ta^KfJ... T' D Ré<strong>de</strong> --P l, -"<strong>de</strong>s hommes<br />
telle Or, bien W."ê ^ I S l^" ? ( ' re <strong>de</strong> Sa V|e ------<br />
Not. M far<strong>de</strong>au <strong>de</strong> ^ur en Vû rr\fë^^l»-*>- « P°-r<br />
PatastuVlT <strong>de</strong>f ïêraSi 3 ' 1 ''-"'«'-•--•-te accomplie eo<br />
cbiétienoel Not ^ L ^ Z Y ^ i t ' ' ^<br />
mem, au speciacle <strong>de</strong> l'ar<strong>de</strong>ur chamin in„, t? ouye ' er en -« -ooporiem<br />
à poursuivre leur entrenri?« Je / ? ,M acbarD - e mondaines<br />
<strong>et</strong> tous fes appâîs <strong>de</strong> ta ^nSna,i f W' 0 -» d -- Mies<br />
râbles partent ailleurs, sont encore?ln, Sîti i!° t,,és qui ' dé P ,c -<br />
parsemée <strong>de</strong>s p|„, vénérablesToI^ms^^i-- 1 --"> '-«ion<br />
d'en déci<strong>de</strong>r, Notre iSmZZX?*<br />
,e ffi0D - e - 1 *K*<br />
•>*« les droite <strong>de</strong> l^a^rjn^JftÏÏt<br />
- 487 -<br />
Pour ce qui est <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s Israélites, Nous ne souhaitons certes<br />
pas qu'on y porte la moindre atteinte, mais Nous soutenons qu'ils<br />
ne doivent en rien prévaloir sur les droits imprescriptibles <strong>de</strong>s<br />
chrétiens. A c<strong>et</strong> égard, Noos <strong>de</strong>mandons avec instance â tous les<br />
gouvernements das nations chrétiennes, môme <strong>de</strong>s nations acatholiques,<br />
d'intervenir énergiquement auprès <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Nations<br />
chargée, dit-on, d'examiner le mandat britannique sur la Palestine'<br />
aan que ces droits ne soient point méconnus<br />
i De la Terre Sainte, si Noos ramenons Notre regard sur l'Europe,<br />
là encore d'immenses difficultés se dressent <strong>de</strong>vant Nous.<br />
Les récents événements que tous savez, Vénérables Frères, montrent<br />
assez clairement que les rivalités el rancunes <strong>de</strong> peuples à<br />
peuples ne sont point apaisées encore, <strong>et</strong> que si l'incendie <strong>de</strong> la<br />
guerre est presque éteint, les insLincts belliqueux sont restés vivaces.<br />
C'est pourquoi Nous répétons <strong>et</strong> réitérons Notré appel à tous<br />
les hommes <strong>de</strong> bonne volonté qui, dans tous les pays, tiennent les<br />
rênes <strong>du</strong> pouvoir : Nous les supplions d'amener les peuples, par<br />
leur initiative el sous leurs auspices, à se pardonner mutuellement,<br />
pour Je salut commun, leurs torts réciproques <strong>et</strong> à régler par voie<br />
<strong>de</strong> discussion, en prenant la justice pour gui<strong>de</strong>, <strong>et</strong> pour compagne<br />
la charité, les différends qui Jes séparent encore. C'est alors seulement<br />
qu'ils rendront enfin à la malheureuse Europe la paix <strong>de</strong>puis<br />
si longtemps atten<strong>du</strong>e.<br />
* Au milieu <strong>de</strong> ces amertumes, le Seigneur Jésus a voulu dans<br />
sa bonté accor<strong>de</strong>r le réconfort <strong>de</strong> quelque consolation à l'Eglise<br />
son Epouse <strong>et</strong> à son Vicaire ici-bas. Il s'agit, vous le <strong>de</strong>vinez, <strong>du</strong><br />
fait que presque toutes les nations qui n'entr<strong>et</strong>enaient point <strong>de</strong><br />
relations officielles avec Nous se sont empressées,à peine la guerre<br />
finie, <strong>de</strong> Nous signifier en toute spontanéité leur désir d'entrer en<br />
rapports <strong>et</strong> <strong>de</strong> lier amitié avec ce Siège apostolique, persuadées<br />
que le succès <strong>de</strong> leur initiative ne manquerait pas <strong>de</strong> leur procurer<br />
à elles-mêmes <strong>de</strong> sérieux avantages De Notre côté, fidèle à. la tradition<br />
<strong>de</strong> ce Siège apostolique <strong>et</strong> Nous conformant à l'enseignement<br />
catholique sur l'union <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pouvoirs en vue <strong>du</strong> bien commun<br />
<strong>de</strong> l'Etat <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'Eglise, Nous avons cordialement accueilli ces<br />
démarches, sans rien abandonner, il va <strong>de</strong> soi, <strong>de</strong>s principes que<br />
Nous tenons pour sacrés en c<strong>et</strong>te matière (mita seme cum factura<br />
eorum quœ in hoc génère sunt Nobis principla sanctissima).<br />
i La France eJle môme, après s'être arrachée officiellement <strong>de</strong>s<br />
bras <strong>de</strong> l'Eglise, vient tout récemment, après une absence <strong>de</strong> seize<br />
années, <strong>de</strong> reprendre auprès <strong>du</strong> Vicaire <strong>de</strong> Jésus Christ la place<br />
qu'elle avait occupée <strong>du</strong>rant <strong>de</strong>s siècles, <strong>et</strong> pour Nous comme pour<br />
tous les fidèles, la joie <strong>de</strong> ce r<strong>et</strong>our a égalé l'amertume <strong>de</strong> la sépara<br />
lion.<br />
» Ce qui naguère encore paraissait chimérique pour nos temps<br />
si tristes est donc, avec le secours <strong>de</strong> la divine Provi<strong>de</strong>nce, réalisé<br />
aujourd'hui : partout où ne règne pas nn ordre <strong>de</strong> choses inacceptable<br />
qui entrave la liberté <strong>du</strong> Pontifical romain, la presque totalité<br />
<strong>de</strong>s nations civilisées sont en relations avec ce Siége Apostolique,