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100 L A N G U E F R A N Ç A I S E : C O U R S É L É M E N T A I R E<br />
Conjugaison.<br />
Le verbe être, suivi d'un adjectif,<br />
au subjonctif présent.<br />
Conjuguer au prèsent.du subjonctif les verbes :<br />
Etre reconnaissant envers les soldats morts pour la<br />
patrie : il faut que je sois reconnaissant, etc.<br />
Etre silencieux eso visitant le cimetière (faire parler<br />
une petite fille).<br />
Etre imprudent en s'ex,posan,t au :b.rouillard : il ne<br />
faut vas que je sois imprudentj etc.<br />
Dictées de récapitulation.<br />
I. — Le brouillard.<br />
Un matin du mois de novembre, un épais brouillard<br />
recouvrait la vallée. Il formait comme une mollfe<br />
écharpe blanche autour des arbres, des haies. Il déposait<br />
de fines gouttelettes-sur les ierb.es et les feuilles mortes.<br />
QUESTIONS ET EXERCICES. — Ecrire au pluriel les<br />
noms : un matin, un mois, le brouillard, la vallée,<br />
une échappe. — Ecrire au singulier : les arbres, Tes<br />
haies, les gouttelettes, ;les herbes, les feuilles, —<br />
Qu'est-ce qu'une gouttelette ? Une gouttelette est une<br />
petite çoutte. — Comment s'appelle un petit arbre ?<br />
Un petit arbre est un arbrisseau. — Une petite feuille ?<br />
Une petite feuille est une foliole. — Terminer les<br />
phrases suivantes : 'le brouillard épais avait une<br />
grande ... (épaisseur). — Une -molle écharpe a de la<br />
... (mollessé). — Une écharpe blanche a de la ...<br />
(bl.ancheur).<br />
II. — .Le jour des Morts.<br />
Des hommes, des i'e,1:1,10,1 es aux vêtements de .deuil<br />
entrent dans le cimetière. Ils s'arrêtent devant les<br />
tombes fleuries. Dans, sa mais.oaa, une mère pleure.<br />
Son fils est tombé pour la patrie ; sa tombe est là-bas,<br />
sur le front. Comme elle vaudrait .pouvoir y porter<br />
des fleurs !<br />
QUESTIONS ET EXERCICES. — Ecrire au singulier :<br />
des hommes, des vêtements, des fleurs. — Ecrire.au<br />
pluriel : la maison, la mère, le cimetière. — Quel<br />
-jour appelle-t-on le jour des Morts ? On appelle le<br />
jour des Morts le deux novembre. — Terminer les<br />
phrases suivantes : Le monument élevé sur une tombe<br />
est un ... (tombeau). La pierre qui recouvre une<br />
tombe est une pierre ... (tombale). Une personne en<br />
deuil a de la ... (douleur). Une mère en pleurs est une<br />
mère ... (éplorée).<br />
•***<br />
Composition française.<br />
I. — Gn joue aux glands.<br />
Vous connaissez ,ces' fruitSr-là ? — Oui, ce s,ont des<br />
SUJET TRAITÉ.<br />
C'est bien amusant de jouer avec'ies glands.<br />
On détache la cupule ; cela fait une pipe, et la<br />
queue est le tuyau.<br />
Pour faire un petit saibot, on fend le .gland ,par le<br />
miliey. On fait une-entaille-en-dessous.<br />
A .partir de i'entailïe, on enlève île dessous -du gland<br />
pour faire une semelle. 'On laisse l'autre bout : cela<br />
fait le étalon.<br />
On fait une autre entaille par-dessus et on aiguise<br />
le .bout ."-on a ainsi un joli sabot.<br />
II. — Rhume de brouillard.<br />
Raconter aux enfants, puis leur faire raconter le<br />
récit suivant,, oralement d'abord, ..par écrit ensuite.<br />
SCJET TRAITÉ.<br />
Dimanche soir,. Lucien jouait près de sa.maisou<br />
avec -son ami Léon.<br />
Au coucher du soleil,, un épais brouillard s'éleva.<br />
La maman de Lucien l'appela-: « 'Rentre, Lucien,<br />
tu auras froid.<br />
— Oh ! non, maman,, dit Lucien,; je vais courir<br />
pour m'échauffer. -.»<br />
Le lendemain maitin,. l ! e n,ez de Lucien coulait,,<br />
coulait.<br />
« Tu as ..gagn'é un rh-u-me .de brouillard, lui dit. s»<br />
maman. — Non, .dit le- -papa, c'est uai rhume .de désobéissance.<br />
»<br />
= = = = = . C O U R S M ( > ¥ £ = * = = = =<br />
Vocabulaire.<br />
RECHERCHE -<strong>DE</strong>S NOMS..<br />
Faire entrer chacun des noms suivants dans une<br />
phrase : brumaire (même famille que brume, brumeux,<br />
embrumé). Brumaire était le deuxième mois<br />
de l'aimée dans -le calendrier républicain ; —bruine:<br />
la bruine est une pluie très fine les bruines sont<br />
fréquentes dans le mois de novembre ; la bruine est<br />
-froide, glaciale ; — frimas : en novembre, apparaissent<br />
les premiers frimas ; les frimas poudrent les<br />
arbres, les haies ;. -les frimas annoncent l'hive'r ; les<br />
frimas sont les ^précurseurs des grandes ge'lèes ; —<br />
parxvre (même famille que parer, parade, déparer,<br />
préparer, réparer, apparat, apprêt, -apprêter, etc.).<br />
En hiver, les bois perdent leur parure : — exhalaison<br />
(racine haleine-; haleter, exhaler, inhaler, inhalation,<br />
exhalation) ; des feuilles mortes qui se décomposent,<br />
se dégagent des exhalaisons désagréables ; — buée<br />
(buancSer, buanderie) ; une buée recouvre les feuilles<br />
mortes ; — hachures (hache, hacher, hachis, hachoir) :<br />
la pluie raye l'horizon de fines hachures ; elle -tombe<br />
en hachures, serrées ; — averse : (racine venir, qui<br />
glands. — Est-ce que vous savez jouer avec des signifie • tourner, changer, verser) ; mots de la même<br />
lands ? — Oui, monsieur.,— Voyons cela. —On famille : verse, versant, versoir, etc. ; vertèbre, ver<br />
tétache la coque. — Enlevez. — Monsieur, cela faittige ;.adversité, adversaire, aversion, avertir, converune<br />
pipe ! —Expliquez-moi cela ? — La pipe, c'est la tir, déverser, divertir, .diversité, divorcer, invertir,<br />
coque; la queue, c'est le tuyau. — Oh ! mais .cette perversité, renverser, traverser, subversif, tergiverser,<br />
coque-là, ,ce n'est pas une coque, on l'appelle une etc. ; les averses -précipitent la chute des feuilles,<br />
cupule. (Le maître écrit le mot au tableau et le fait ravinent les terrains, redoublent de violence, etc. ; —<br />
lire.) L'enfajit reprend ses explications en employant mélancolie : les journées sombres de novembre ins<br />
le mot. •— On ne peut pas faire d'autres jouets avec pirent un sentiment de mélancolie, disposent, incli<br />
les glands ? — Si, monsieur, 011 peut faire des petits nent à la mélancolie ; — commémoration "(racine<br />
sabots. — Faites un petit sabot avec votre gland ; nous mémoire; mémorable, mémorial, remémorer, im<br />
allons vous regarder. — On coupe le gland par la mémorial, mention) ; le deux novembre est la fête<br />
moitié. — Faites... Est-ce en long ou bien en large de la commémoration des morts ; —, •pèlerinage (pè<br />
que vous l'ayez coupé ? — C'est en long. — Alors, lerin, pérégrination) ; la visite au cimetière a le<br />
vous l'avez fendu ; reprenez votre phrase •? — On fend caractère d'un veritable pèlerinage ; piété (racine<br />
le gland par le milieu. — Bien. — On coupe le des pie, vertueux) ; pieux, pitié, pitoyable,, apitoyer, impisous.<br />
— Comment ? — Comme ,cela. — Ce que vous toyable, impie, etc. Ayons de la piété pour nos<br />
avez fait là, c'est une entaille.; redites-moi cela. — morts ; — épitaphe (racine taphe, tombeau ; préfixe,<br />
On fait une entaille en dessous. — Ensuite ? — A épi, au-dessus) ; même famille : cénotaphe ; — 'on<br />
partir de l'entaille, on enlève le dessous du gland lit, on inscrit, on déchiffre une épitaphe ; — nécro<br />
pour faire une semelle. — Pourquoi n'enlevez-vous pole (racine nécro :,mort ; suffixe : pôle, ville). On<br />
pas l'autre bout ? — C'est pour -faire le talon. — Bon ! visite une nécropole; un grand cimetière est une<br />
et maintenant ? — On fait encore une entaille par nécropole. Même famille : nécrologie, nécrologique,<br />
dessus, et puis on aiguise le bout : Gela fait un sabot. nécromancie, nècrophage, nécrose ; — cyprès : le<br />
Oralement d'abord, par écrit ensuite, le maître<br />
cimetière est planté de cyprès ; — chrysanthème<br />
amène les enfants à construire les phrases suivantes :<br />
(racine anthère, fleur ; préfixe, chrysan, or) ; — ies<br />
chrysanthèmes s'épanouissent sur les tombes ; — crêpe<br />
(même racine que crisper ; crêpage, crépi, crépu,<br />
crépon, décrépi, récrépir, etc.). Cette femme en d'euiî<br />
porte un voile de crêpe.<br />
LECTURE COURANTE: TOUTEY, Lectures primaires. Cours moyen, I e ' degré. . . . 1.20