DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE - INRP

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*00 MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PRIMAIRE COMMUNICATIONS DIVERSES Musée pédagogique. Bibliothèque circulante. On nous prie d'informer les membres de l'enseignement public que la Bibliothèque circulante du Musée pédagogique fonctionne^règulièrement, comme par le passé. Elle met gratuitement à leur disposition près de 600 volumes, manuels et traités généraux, ouvrages de vulgarisation, ouvrages scolaires et pédagogiques. Le règlement et le catalogue le plus récent sont envoyés sur demande adressée au Musée pédagogique, service de la Bibliothèque circulante, 41, rue Gay- Lussac, Paris, Y e arrondissement. Afrique Occidentale Française. Les soldes du personnel enseignant de l'Afrique •occidentale française ont été relevées par un arrêté en date du 11 juin 1916 : Instituteurs stagiaires 3 600 fr. — de 5° classe..., 4 000 fr. — do 4 e classe.... 4 500 fr. — de 3 e classe 5 000 fr. — de 2° classe 5 500 fr. — de l ro classe 6 000 fr. — principal de 3 e classe...: 7 000 fr. — — de 2 e classe.... 8 000 fr. — — de l rc classe 9 000 t'r. — hors classe 10 000 fr. A leur arrivée dans la colonie, les instituteurs sont nommés dans le cadre de l'A. 0. F.,' à la même classe que celle qu'ils occupent dans le cadre métropolitain. Les candidats à un emploi d'instituteur en A. 0. F. •doivent adresser à M. le gouverneur général de l'A. 0. F., à Dakar, un dossier composé des pièces suivantes : copie de l'acte de naissance, certificat de bonne vie et mœurs, extrait du casier judiciaire, certificat médical constatant l'aptitude physique au service colonial, copie des diplômes universitaires. Des postes d'instituteurs (non d'institutrices) sont actuellement vacants ; les candidats doivent être âgés •de vingt ans au moins et de trente ans au plus. L'inspecteur de l'enseignement de l'A. 0. F., à Dakar, répondra sans faute à toute demande de •renseignements.' Locaux Réquisitionnés. Un Litige définitivement rég-lé. * Nous avons, l'an dernier, tenu nos lecteurs au courant de l'incident survenu entre l'Administration et M. le maire de Bressuire, relativement à la restitution à l'enseignement des locaux de l'pcole primaire .supérieure de jeunes tilies' occupés, depuis le début •de la guerre, par un hôpital auxiliaire. Un pren\ier différend avait donné lieu à une instance en référé introduite par le maire de Bressuire, tendant à la reprise de possession des locaux. Le président du Tribunal y avait fait droit, mais, sur appel, la Cour de Poitiers infirma cette décision, •mettant à néant les prétentions et les interprétations du maire de Bressuire. Celui-ci porta le litige sur un autre terrain en demandant la remise du mobilier de l'internat, à l'hôpital de l'Union des Femmes de France, installé dans un autre local. Le président du Tribunal l'autorisa à pratiquer la •saisie-revendication de ce mobilier, saisie déclarée valable par jugement du 27 avril 1916. Mais la cour •do Poitiers vient d'annihiler la saisie-revendication et •d'ordonnej la restitution des objets saisis. M. le maire de Bressuire est condamné, en outre, à verser à ,lar directrice de l'école, une. somme de' 530 francs à titre de dommages-intérêts.' BIBLIOGRAPHIE La Lecture a u Certificat d'Études. Dans le numéro du 1 er septembre, M. Duplessis a attiré l'attention sur le Nouveau certificat d'etudes et la lecture à l'école. Nous voudrions aujourd'hui traiter la question au point de vue pratique, indiquer la mé-thode et le manuel qui répondent le mieux aux exigences du nouveau programme. Rappelons, en deux mots, ce qu'on demande au jeune candidat. 1° Un exercice de lecture expressive ; 2° Une composition ou une interrogation portant sur l'histoire, la géographie ou les sciences usuelles. MÉTHODE. — Comment préparer nos élèves à cette triple épreuve? Et d'abord à la lecture exprèssive? — En leur apprenant à lire, à bien lire. On ne lira jamais avec intelligence, si l'on n'a pas acquis cette sûreté, cette aisance qui libèrent l'attention de la lecture matérielle, et lui permettent de s'attacher au sens. En vue du certificat d'études, au cours moyen, il y a, en plus de l'épreuve de lecture proprement dite, trois autres-épreuves pour lesquelles la lecture courante peut avoir une grande utilité; ce sont l'interrogation sur l'histoire, la géographie et les sciences usuelles; le devoir écrit sur les mêmes matières, et la composition française. Pour les enfants qui doivent quitter l'école à douze ou treize ans, le temps est extrêmement mesuré. 11 s'agit de l'utiliser au mieux. Supposons que les morceaux choisis pour la lecture, tels que descriptions, récits, tableaux, scènes morales ou amusantes, anecdotes, poésies, etc., portent tous sur des sujets bien déterminés, qu'il disent quelque chose méritant d'être lu et retenu, qu'ils soient tous empruntés à d'excellents écrivains, et qu'ils soient classés dans l'ordre même des programmes, qu'en résultera-t-il ? C'est que la leçon de lecture accompagnera, soutiendra et complétera toutes les autres études. C'est là un profit, que l'école primaire est en droit de ' demander à la lecture quotidienne, et qui peut être obtenu sans grande peine, en quelque sorte par surcroît. Profit sans aucun doute'pour le fond, faits retenus, idées acquises. Profit également pour le langage, pour la manière de s'exprimer, soit oralement, soit par écrit, car sur chaque sujet, la page lue est un cadre tout fait et une Sorte de modèle que suivront les enfants. Elle offre, en.outre, tout un vocabulaire — (mots, tours, locutions) —'• spécial à chaque matière, qui s'acquiert, se perfectionne, se précise méthodiquement. Que par des questions et des analyses d'idées, on amène les élèves à bien pénétrer le texte, à dégager les principales idées, à voir le plan et les développements, à faire quelquefois de petites compositions en s'inspirant de ce qu'ils ont lu, et il se trouve tout naturellement que la leçon de lecture cultive l'esprit tout en préparant très directement au certificat d'études. , LECTURES ENCYCLOPÉDIQUES. — Telle . est, selon nous, la méthode à suivre. Or, il.y a un manuel de Lectures primaires exactement conçu dans cet esprit. C'est celui de M. Toutey, inspecteur primaire et membre du Conseil supérieur» de l'Instruction publique. Ce qui fait l'originalité de cet ouvrage, sa supériorité sur les recueils exclusivement littéraires, c'est qu'il est encyclopédique. Au cours moyen, M. Toutey fait, par exemple, de la lecture l'exercice complexe "et essentiellement profitable dont nous parlions tout à l'heure. Ouvrons la table des matières : 150^ sujets au premier degré, 200 au second y sont classés sous les rubriques : français, morale, histoire, géographie, connaissances usuelles. M. Toutey a feuilleté des livres de toutes sortes, il ne s est adressé qu'aux meilleurs écrivains. Les lectures ne sont pas longues — une page — et sont suivies des explications essentielles. Un devoir (élocution et rédaction) complète la leçon. Ces Lectures primaires sont exactement conformés à l'esprit et aux exigences du nouveau programme du certificat d'études. Elles y conduiront sans effort les élèves qui • les suivront,sous la direction d'un' maître expérimenté.
Les sursis d'appel. — A DIVERS.— « Quelle est exactement, à l'heure présente, l'état de la question'.? » Une instruction du 14 août dernier abroge toutes iles décisions antérieures. Elle établit deux fcatègories de sursis : le sursis d'office et le sursis facultatif. Sursis (l'office. — a) Service armé s classes 1888 à 1892 inclus ; b) service auxiliaire : classes 1903 et plus anciennes; c) hommes des classes 1904 à 1914 classés •et maintenus dans le service auxiliaire à la suite de blessures de guerre.- Sursis facultatif, réservé aux membfes de l'enseignement dont la présence à leur établissement est reconnue absolument indispensable. Les instituteurs sont exclus du bénéfice du sursis facultatif, réservé .aux professeurs de Faculté, inspecteurs d'académie, proviseurs, principaux, personnel des économats, professeurs de lycée ou de collège, inspecteurs primaires, directeurs d'écoles normales, d'écoles primaires supérieures et de cours complémentaires. Les professeurs et instituteurs récupérés, en.vertu de la loi du 20 février 1917 sont mis en sursis jusqu'au 31 juillet 1918 s'ils appartiennent à la R. A. T. ou à l'A. T. L'instruction ministérielle du 18 septembre fait bénéficier de la mise en sursis d'office : l°.Les membres de l'enseignement pères de cinq enfants, ou veufs pères de. quatre enfants, du service armé qui appartiennent aux classes 1896 et plus anciennes ; 2° Les membres de l'enseignement des classes 1904 . à 1914 classés et maintenus dans l'auxiliaire à la suite de maladies contractées au front. La circulaire du 4 octobre 1917 rend applicables aux membres de l'enseignement « résçrvistes des équipages de la flotte » les dispositions de la circulaire susvisèe du 14 août. Dernier point. — Un membre de l'enseignement public peut-il refuser d'être mis d'office en sursis d'appel ?. Réponse : Le ministre de la guerre est seul qualifié pour décider si l'intéressé doit être, oui ou non, maintenu sous les drapeaux. PARTIE GÉNÉRALE 101 CORRESPONDANCE Cours complémentaires. — M . T . A V . (VIENNE). — « Quelles sont les conditions à rempli)"pour justifier la création d'un cours complémentaire, les démarches à faire et la' situation de l'instituteur chargé d'une nouvelle classe? » Il importe surtout
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