EVALUATION INTEGREE DES ECOSYSTEMES : CAS DE LA ...
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o une variation plus marquée entre 1998 et 2001, suivie d’une tendance à<br />
l’atténuation et à la stabilisation entre 30 et 40 jours de pluie à partir de 2002<br />
pour Bankass<br />
o une évolution à grande amplitude de 1998 à 2000 suivie d’une plage de<br />
stabilisation autour de 30 jours de pluie par an à partir de 2001 pour<br />
Youwarou.<br />
Graphe 3 : Nombre de jours de pluies par an<br />
Source des données : Plan stratégique de la région de Mopti – Annexes, 2007<br />
Régulation de la qualité de l’air<br />
Le rôle des écosystèmes dans la régulation de la qualité de l’air par le phénomène de<br />
photosynthèse est bien connu. Pendant ce processus, le dioxyde de carbone (CO2) est<br />
capté par les plantes pour synthétiser leur nourriture pendant qu’au même moment elles<br />
rejettent dans l’atmosphère de l’oxygène (02) nécessaire au bien être des populations.<br />
Aussi par leur rôle dans l’amélioration de la fertilité des sols, les plantes participent à la<br />
séquestration du carbone et limitent ainsi le phénomène du réchauffement climatique par<br />
effet de serre.<br />
En dehors de quelques centres urbains affectés par la pollution industrielle et les gaz<br />
d’échappement, la région de Mopti, en dépit de la pratique des feux de brousse, est peu<br />
émettrice de gaz à effets de serre. Les affections de la qualité de l’air sont essentiellement<br />
dues à la suspension poussiéreuse typique du Sahel en saison sèche, et aux poussées de<br />
nuages de poussière par les vents précédant les orages en début de saison hivernale. En<br />
l’absence de mesures précises permettant de qualifier la fonction régulatrice de la qualité<br />
de l’air par les écosystèmes forestiers, il est difficile d’apprécier de manière quantitative<br />
cette fonction. Toutefois, il est aisé d’observer<br />
l’effet brise-vent des formations forestières et<br />
l’absorption de la poussière en suspension dans<br />
l’air par la vapeur d’eau.<br />
Encadré 5 : En 1986 les forêts de la région<br />
de Mopti séquestraient plus de 806 050 tonnes<br />
de carbone par an, aujourd’hui cette capacité de<br />
séquestration de carbone des forêts a été réduite<br />
à seulement 354 754 tonnes par an soit un taux<br />
de réduction de 56%( source : Equipe<br />
d’évaluation des écosystèmes de Mopti)<br />
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