EVALUATION INTEGREE DES ECOSYSTEMES : CAS DE LA ...
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III. TROISIEME PARTIE : ETAT <strong><strong>DE</strong>S</strong> <strong>ECOSYSTEMES</strong> ET BIEN ETRE <strong><strong>DE</strong>S</strong><br />
POPU<strong>LA</strong>TIONS<br />
3.1 Caractéristiques socio économiques de la région<br />
3.1.1 Activités du secteur primaire<br />
La région de Mopti est essentiellement à vocation agro – pastorale et de pêche. Ainsi son<br />
économie repose principalement sur l’agriculture, l’élevage et la pêche ainsi que des<br />
produits dans une moindre mesure. Ces principales activités de production dépendent<br />
principalement des conditions de pluies et des crues des fleuves.<br />
3.1.1.1 Agriculture<br />
La région possède 40% de la superficie nationale cultivée en riz et 20% de la superficie<br />
nationale cultivée en mil, sorgho. Les terres cultivables sont estimées à 1.500.000<br />
hectares dont 910.000 irrigables, surtout en zone inondée. L’activité agricole est dominée<br />
par deux systèmes de production en fonction des deux zones : i) les cultures sèches en<br />
dominance pour la zone exondée correspondant aux ZAE du Mema (Sourango et Dioura),<br />
du Seno – Mango, Seno – Gondo, Plateau Dogon et du Sourou; ii) la riziculture en zone<br />
inondée principalement dans les ZAE du DIN et de la zone lacustre. Ainsi, tant en zone<br />
exondée qu’inondée, les principales spéculations agricoles portent sur :<br />
• les cultures céréalières ;<br />
• les légumineuses alimentaires ;<br />
• le maraîchage ;<br />
• les cultures de décrue ;<br />
En résumé, on peut estimer que les systèmes de production sont : (i) les cultures de la<br />
saison des pluies ; (ii) les cultures de la saison sèche chaude : (iii) les cultures de la saison<br />
sèche froide (le maraîchage) ; (iv) les cultures de décrue.<br />
Ces superficies aménagées renforcent le potentiel aménagé existant. Les aménagements<br />
hydro agricoles permettent ainsi de mieux gérer l’insécurité climatique, assurer la sécurité<br />
alimentaire et de renforcer l’intensification et la diversification des cultures. Les superficies<br />
cultivées en céréales occupent 524 356 ha soit 22.3% de l’effectif du pays.<br />
Les exploitations ont été estimées à 160 069 exploitations agricoles (19.9%) et 1577145<br />
exploitants agricoles (17.7%). Source : RGA 2004 Résultats préliminaires. Le revenu brut<br />
de la production de la campagne agricole 2006/2007 est estimé à 100 006 009 000 F CFA<br />
pour toutes les cultures confondues au prix de l’exploitant agricole.<br />
Les taux de conversion et de transformation usuels appliqués sont : 15% (céréales<br />
sèches) et 10% (riz) correspondant à la semence et aux pertes après récoltes ; et 65%<br />
pour le taux de transformation du paddy. Dans l’ensemble, les besoins céréaliers sont<br />
déterminés par l’autoconsommation. En général, l’excédent céréalier correspond au<br />
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