contes arabes - Notes du mont Royal

DU TRADUCTEUR. XXIX
TRADUCTION
DE M. GALLAND.
empire dans les Indes,
dans les grandes et petites
isles qui en dépendent
, et bien loin
au-delà du Gange, jusqu'à
la Chine, rapportent
qu'il y a voit autrefois
un roi de cette
puissante maison, qui
ctoit le plus excellent
TRADUCTION
LITTÉRALE.
de l'Inde et de la
Chine deux rois qui
étoient frères. L'aîné
s'appeloit Schahriar,
et le cadet Schahzenan.
Schahriar étoit
un prince vaillant,
belliqueux , redoutable
, prorapt à se venger
, et auquel rien ne
cette prose poétique et rîme'e, qui est particulière
aux Arabes. La Perse çst ici appele'e le
royaume des Sassanides, moulk béni sasan ,
pour rimer avec ce qui précède, ^/ï cadim al—
zaman. L'auteur ne dit point, comme la traduction
de M. Galland, que Schahriar et
Schahzenan fussent de la dynastie des Sassanides.
Cela seroit absurde, puisque la plupart des histoires
suivantes se rapportent à des époques postérieures
à l'extinction de cette dynastie. Les
isles de l'Inde et de la Chine ne signifient
autre chose que les Indes et la Chine. Le mot
isle, en arabe, se prend aussi pour prcsqu'isle.