UNIVERSITÉ PARIS XI FACULTÉ DE MÉDECINE ... - Kb.u-psud.fr

examen clinique.
Une étude française publiée en 2003, a révélé que la moitié des patients
interrogés, âgés de plus de 45 ans et ayant fumé plus de 10 paquets-années, se
savait atteinte de « bronchite chronique », 17% d’emphysème et 16 % de BPCO.
La sévérité de la maladie respiratoire était souvent sous-estimée par les patients
alors-même qu’ils se plaignaient d’un retentissement sur leur qualité de vie [15].
Une étude belge, publiée en 2007, avait pour but d’évaluer, d’une part, la
prévalence de BPCO non diagnostiquée dans une population à risque, et d’autre
part, la présence de symptômes respiratoires prédictifs du diagnostic de BPCO.
Une BPCO a été objectivée chez quasiment la moitié de la population des
fumeurs, âgés entre 40 et 70 ans avec un tabagisme supérieur ou égal à quinze
paquets-années, consultant un médecin généraliste. Deux tiers d’entre eux ont
été détectés précocement. Sur 146 patients, 17,1% avaient déjà un diagnostic de
BPCO ; 46,6% ont été diagnostiqués grâce à des EFR. Le sous-diagnostic de
BPCO était plus fréquent dans les catégories d’âge comprises entre 40 et 59 ans.
Par ailleurs, l’étude a révélé que, parmi les symptômes respiratoires signalés par
les patients, le wheezing (son aigu à type de sifflement audible à l’inspiration et
l’expiration sans stéthoscope) était le seul signe significativement plus fréquent
chez les patients BPCO que chez les non-BPCO [16].
Le dépistage de la maladie à un stade précoce, pré-clinique, s’avère donc
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