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CONCLUSION Ce travail, réalisé sur un échantillon de 109 fumeurs, a démontré que la mesure du souffle à l’aide d’un spiromètre miniature par le médecin généraliste est tout à fait réalisable lors d’une consultation de routine. Il y a un bénéfice à pratiquer ce test chez les patients de plus de 35 ans qui fument depuis plus de 10 ans, quelle que soit leur consommation quotidienne. Ce test de dépistage a permis de détecter de façon précoce, chez des fumeurs asymptomatiques ou qui minimisaient leurs symptômes, un possible trouble ventilatoire obstructif pour 18% d’entre eux. Ce premier résultat devait être complété par un bilan spécialisé qui attesterait ou non du diagnostic de BPCO. Enfin, l’utilisation de ce spiromètre a également contribué, de façon subjective, à sensibiliser les patients au sevrage tabagique. Cette étude souligne la nécessité de développer et d’encourager la diffusion des spiromètres miniatures en soins primaires. De nos jours, de nombreux spiromètres d’appoint et miniatures utilisables en médecine générale existent. Afin d’éviter les faux-positifs et d’améliorer la prise en charge des patients à risque, il est nécessaire que les médecins généralistes soient formés, surtout s’ils décident d’utiliser des spiromètres d’appoint plus sophistiqués que le Piko6®. De nombreuses études insistent, en effet, sur la formation des médecins généralistes à une bonne utilisation et à une interprétation des résultats livrés par ces appareils [15,16,17]. - 65 -
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