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ans, cette baisse de prévalence apparaissait surtout chez les femmes enceintes.
Par contre, aucune diminution n’était observée chez les 45-54 ans. La quantité
de tabac consommée quotidiennement était supérieure en 2005 par rapport à
2000 (14,8 cigarettes par jour contre 13,9). La proportion des grands
consommateurs de tabac parmi les fumeurs réguliers était à la hausse en 2005
pour les deux sexes, surtout au-delà de 50 ans [1].
2.2. Bronchite chronique et BPCO
La bronchite chronique simple (ancien stade 0) n’est plus incluse dans la
nouvelle classification de la BPCO. Le lien entre la bronchite chronique et la
survenue d’une obstruction bronchique est en effet débattu. L’anamnèse de la
BPCO n’est pas aussi univoque qu’on veut bien le croire car elle recèle encore
bien des inconnues [9]. Le dépistage de la BPCO basé sur les seuls symptômes
tels que la toux, les expectorations, ou la dyspnée, n’est pas significatif.
L’absence de bronchite chronique clinique ne signifie pas absence de risque de
BPCO. En 2002, une étude danoise concluait que les symptômes de toux et
expectorations, définissant le stade 0 GOLD de la BPCO (admis jusqu’en 2003)
n’était d’aucune aide pour identifier des patients à risque de développer une
BCPO, qu’ils soient fumeurs ou non. Il fallait alors s’orienter vers de nouvelles
mesures cliniques permettant de détecter ces patients à risque [18].
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