UNIVERSITÉ PARIS XI FACULTÉ DE MÉDECINE ... - Kb.u-psud.fr

des résultats du spiromètre miniature, reposait sur la comparaison entre la
spirométrie de référence dans une population cible avec l’association
questionnaire–spirométrie miniature chez des patients se plaignant de
symptômes respiratoires (toux chronique, rhinite allergique, gêne respiratoire).
Les médecins généralistes furent formés lors de cours intensifs de douze heures
portant sur les aspects diagnostiques de l’asthme et de la BPCO, puis sur la
réalisation de spirométries ainsi que sur l’interprétation de leurs résultats. Ce
travail a permis de détecter 7,4% de nouveaux cas de syndromes obstructifs dont
45 % de femmes âgées entre 35 et 70 ans. 42% des patients n’auraient pas été
détectés sans spirométrie (c’est-à-dire avec le questionnaire seul). De la même
façon, lors d’une étude canadienne publiée en 2005, la spirométrie de dépistage
en médecine générale, réalisée chez tous les fumeurs âgés d’au moins 35 ans,
avait permis de détecter 9 % de nouveaux cas de BPCO et 11% de faux-positifs.
Parmi ceux qui avaient une BPCO confirmée, il y a eu une modification de leur
traitement dans 41 % des cas [26]. Toujours la même année, en France, un
travail réalisé à Saint-Étienne montrait une bonne corrélation pour le VEMS, le
VEMS6 et le rapport VEMS/VEM6 entre les résultats donnés par le Piko6® au
cours de consultations de médecine générale, chez 51 patients fumeurs, âgés de
40 à 60 ans, et ceux obtenus par une spirométrie standard avec boucle débitvolume
[27].
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