UNIVERSITÉ PARIS XI FACULTÉ DE MÉDECINE ... - Kb.u-psud.fr

VEMS/VEM6 anormal, le médecin a modifié le suivi du patient dans 94,7% des
cas (IC 95% : 84,7% à 104,8%). L’utilisation de ce nouvel instrument de mesure
va dans le sens d’une amélioration de la qualité de prise en charge des patients :
Parmi la population testée, des syndromes obstructifs ont été dépistés alors
qu’ils auraient été ignorés sans cet outil.
Ces trois médecins n’étaient pas formés à l’utilisation de ce spiromètre et ne
l’utilisaient pas auparavant. Cela peut expliquer leur réticence initiale quant à
l’adoption du spiromètre miniature. Ils ont par contre tous reconnu l’utilité de
cette mesure du souffle quant à la sensibilisation du fumeur vis-à-vis du sevrage
tabagique, et ce, quels qu’étaient le résultat du rapport VEMS/VEM6.
3. Comparaison avec d’autres études
Plusieurs études avaient déjà démontré que la spirométrie chez le médecin
généraliste était réalisable en pratique, que ses résultats étaient fiables et que le
dépistage de maladies obstructives pulmonaires basé sur un questionnaire seul
était insuffisant. Ainsi, l'objectif de l’étude DIDASCO [25], menée en 1999 dans
la région de Bruxelles, était notamment d’évaluer la compétence des médecins
généralistes à dépister des maladies respiratoires obstructives chroniques à des
stades précoces à l’aide de moyens simples. La détermination de la pertinence
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