UNIVERSITÉ PARIS XI FACULTÉ DE MÉDECINE ... - Kb.u-psud.fr

espectivement de 3,36/5 et de 3,40/5. Enfin, les principales causes de nonutilisation
de l’appareil étaient le manque de temps disponible au cours des
consultations (53%) et un intérêt restreint pour l’appareil par rapport à la
clinique (30%). Tout comme notre travail, bien qu’il existe encore une réticence
de la part de certains médecins généralistes à utiliser un nouvel outil de
dépistage dans leur pratique, cette étude lilloise a démontré la possibilité de
tester régulièrement le souffle des patient fumeurs en consultation de routine,
sous réserve d’une formation initiale [32].
Pour les spiromètres d’appoint de niveau élevé (3 ou 4), il est vivement
recommandé aux médecins généralistes de respecter les mises à jour à la fois
théoriques et pratiques, avec l’aide, idéalement, d’un pneumologue, ou d’un
technicien des EFR. Par conséquent, ces formations et cet investissement tant
financier qu’humain, paraissent, pour des raisons évidentes de logistique et de
coût-efficacité, plus adaptées à des maisons médicales, centres de santé
municipaux ou cabinets de groupe, qu’à des praticiens exerçant seuls.
En Angleterre, où les maisons médicales de prévention sont mises en avant, les
médecins généralistes sont incités financièrement à développer la pratique de la
spirométrie dans leur cabinet mais la qualité de ces tests demeure incertaine.
Une étude anglaise de 2005 a exploré la possibilité d’une formation continue via
internet. Elle a démontré la faisabilité et l’utilité d’un contrôle à distance en télé-
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