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publiques, des hôpitaux (soins externes), et de l’automédication. Lavy et Germain (1994) ont
étudié les consultations à l’hôpital en distinguant les hospitalisations et les autres recours à
l’hôpital ; l’ensemble des recours analysé comprend également les soins recherchés dans les
dispensaires, les recours aux pharmacies, aux cliniques, et enfin une catégorie « autre soins »
dans laquelle les auteurs placent les recours à l’automédication. Si Bitran et al (1993), Litvack
et al (1993), Ellis et al (1994) n’ont analysé que les services de santé qui pourraient être
définis comme appartenant au service sanitaire moderne, les premiers auteurs se sont
intéressés aux services délivrés dans les formations publiques, privées ainsi que dans les
centres de sécurité sociale, alors que les seconds, dans leur analyse ont restreint leur champ
d’études en ignorant tout ce qui n’est pas centres de santé publics pratiquant une politique de
recouvrement des coûts ; quant à Ellis et al (1994) , ils se sont concentrés autant sur les
formations hospitalières et non hospitalières de leur zone d’études que sur les formations
privées caritatives. Mais Bitran et al (1993) n’ont tenu compte que des visites rendues à un
médecin. Sauerborn et al (1994) opposent les recours à un professionnel de la santé à tous les
comportements qui consistent à ne pas rechercher les soins auprès d’un professionnel. Bolduc
et al (1996) analysent les recours à l’automédication, aux hôpitaux, aux centres de santé
communaux, et aux cliniques privées. Akin et al (1995) examinent les structures publiques et
privées, ainsi que l’automédication. Audibert et al (1999) ont retenu trois types de recours
dans leur estimation finale, à savoir l’automédication, le recours à une structure moderne
(hôpital et secteur non hospitalier) et le recours aux tradipraticiens. Non seulement les études
divergent donc sur le type de recours étudiés mais aucune ne considère le spectre de l’offre de
soins dans son ensemble ce qui peut conduire à passer à côté de divers phénomènes de
complémentarité ou de substituabilité entre les types de services, ceci d’autant que le
recouvrement des coûts peut affecter différemment la demande de soins selon les segments
concernés de l’offre.
4.2 Des choix méthodologiques variés
Le choix de la population et les techniques d’échantillonnage mises en œuvre n’expliquent
pas à eux seuls l’hétérogénéité des résultats observés. La nature des variables utilisées et les
techniques d’estimations peuvent aussi avoir un impact sur les résultats.
4.2.1 Une variable « prix » non homogène
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