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la pluralité des ressources sanitaires existantes et de leurs éventuelles complémentarités, et de
l’ensemble des conduites thérapeutiques potentielles (automédication, soins modernes, soins
traditionnels, secteur informel). Ceci permettra d’une part à l’individu d’exprimer son
comportement d’utilisation dans le pluralisme des systèmes existants ( et non pas limiter son
choix en matière de santé) et d’autre part, permettre de mesurer l’impact des tarifs sur
l’ensemble de la demande (toutes alternatives considérées). Enfin, il faudra estimer les
différentes configurations de modèles à choix discret (Logit multinomial simple, Logit
multinomial emboîté, Probit multinomial), afin de saisir si les résultats sont liés aux
contraintes liées au terrain d’application ( autrement dit aux spécificités de chaque pays ou
zone d’études), ou aux interprétations qui peuvent être faites à partir des résultats obtenus
grâce aux modèles. Le cas échéant, utiliser le modèle le plus solide sur le plan théorique, et
qui ne soit contraint d’aucune restriction, en l’occurrence le Probit multinomial.
Biographie des auteurs
Jean-Paul MOATTI est Professeur à l’Université de la Méditerranée (Faculté de Sciences
Economiques) et Directeur de l’INSERM (u-379).
Stéphane LUCHINI est chargé de recherche au CNRS, rattaché au GREQAM et membre
associé de l’IDEP (Institut d’Economie Publique).
Boubou CISSE est doctorant en économie à l’Université de la Méditerranée (Aix- Marseille
2).
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