1 La tarification des soins est également utilisée pour permettre un apport de ressources supplémentaires. 2 Dans les pays en développement, et dans les pays africains en particulier, le phénomène de couverture contre le risque maladie est quasiment inexistant, et les prestations demeurent non couvertes par les assurances. Ce mode de financement institutionnel des soins est très peu répandu (Shaw et Griffin, 1995). 3 Il s’agissait des études de l’état de la consommation ainsi que des facteurs socioéconomiques qui l’expliquent ( Grossman, 1972 ; Phelps et Newhouse, 1972 ; Davis et Russell, 1972 ; Acton, 1976 ; Christianson 1976 ; Akin et al, 1981 ). Ces études se réalisaient à travers des travaux calqués sur des modèles néoclassiques de concurrence pure et parfaite sans prise en compte de l’incertitude ou de l’ignorance du patient, ainsi que des modèles issus de la théorie du capital humain. 4 Le médecin disposerait d’un pouvoir discrétionnaire lui permettant de gonfler artificiellement la demande des services médicaux s’il le désire. 5 A l’exception de l’étude d’Heller, toutes les autres études considèreront la demande de soins de santé curatifs comme une variable de choix discret. 6 Une maladie mystique est une maladie dont la représentation par une partie de la population est qu’elle est « causée » par des évènements non naturels (empoisonnement, action maléfique d’un sorcier ou d’un marabout, etc...) 7 Gertler et al (1987, 1990) ont montré que le revenu peut influencer le choix du soin uniquement si la fonction d’utilité permet un taux marginal de substitution de la santé pour la consommation qui ne soit pas constant. 8 L’argumentation développée à cet effet étant que « les ressources générées par la contribution des usagers permettraient de financer les inputs qui manquent le plus, de développer des activités de supervision et de formation qui ont pour fonction d’améliorer la qualité des soins et le bon fonctionnement du système de soins dans son ensemble (Dumoulin et Kaddar, 1993). 9 Dans cette étude, c’est l’échantillon de la formation sanitaire qui a permis le tirage au sort de l’échantillon des individus. 10 Par demande « inconditionnelle », il est entendu une demande émanant autant des malades que des personnes saines (non malades). 11 Il s’agit d’un modèle qui conserve la spécification Logit, mais effectue des regroupements entre modalités similaires. Il a l’avantage de prendre en compte différents degrés de substitutions entre les alternatives. Les individus choisissent donc d’abord parmi un ensemble de groupes d’options puis, une fois dans le groupe, choisissent entre les différentes alternatives de ce groupe. 12 Il s’agit d’un modèle de choix de McFadden (1973,1981), dans lequel les termes d’erreurs sont indépendamment et identiquement distribués selon une loi de type Weibull (Greene, 1997), et dans lequel aucune structure d’emboîtement des choix n’est imposée par l’analyste. L’individu choisit entre plusieurs alternatives, dont l’utilité dépend des caractéristiques des individus ainsi que des attributs spécifiques aux options de soins choisies. 13 Par « qualité subjective », il est attendu la qualité perçue par l’usager des différents services auxquels il peut accéder, par opposition à la qualité pouvant être jugée comme « normative » ou « objective ». 14 Quelques expériences de recouvrement des coûts observent que la fréquentation des services publics augmente avec l’introduction des tarifs, si cette contribution financière des usagers s’accompagne d’une amélioration de la qualité (Burkina-Faso). 15 Le tradithérapeute est une personne reconnue par la collectivité dans laquelle elle vit, comme compétente pour dispenser les soins de santé, grâce à l’emploi de substances végétales, animales et minérales, et d’autres méthodes basées sur le fondement socioculturel et religieux aussi bien que sur les connaissances, compétences et croyances liées au bien être physique, mental et social ainsi qu’à l’étiologie des maladies et invalidités prévalant dans la collectivité (définition de l’OMS, cité par Diakité Djigui, 1993) 16 Le coût d’opportunité est calculé en multipliant le temps de trajet entre le domicile du malade et le lieu de consultation le plus proche par le taux de salaire en vigueur dans la communauté. 17 Ce modèle permet de s’affranchir de l’hypothèse d’Indépendance des Alternatives non Pertinentes, IIA, présente dans le Logit Multinomial (Gourierroux, 1989 ; Alban, 2000). 18 Il faut en effet reconnaître que la mesure du revenu dans les sociétés ou le salariat reste l’exception constitue une difficulté d’importance, certainement entachée d’erreurs et de biais. De plus les économies des pays en développement, particulièrement des pays africains sont des économies partiellement monétarisées, et les revenus monétaires ne sont qu’une petite partie des revenus totaux. 53
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